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A Scanner darkly

Publié le 12 mai 2017 par Pralinerie @Pralinerie
J'ai mis pas mal de temps pour lire ce roman de Philip K. Dick, je ne suis jamais vraiment rentrée dedans, malheureusement. Pourtant le thème était prometteur : la drogue. Mais je n'ai pas accroché à l'écriture, ni aux personnages. Et j'attendais plus de SF que ça. Fred évolue dans la brigade des stups. Il est chargé de surveiller Bob Arctor, Luckman et Barris, dealers et accros à la substance D. Ce Bob est particulièrement louche avec ses trous dans l'emploi du temps... Et pour cause, puisqu'il n'est autre que Fred. Un Fred / Bob qui ne se rend pas compte qu'il est le même homme, qu'il est à la fois schizo et parano. Car la substance D est à la fois abordable et mortelle. Elle attaque le cerveau dont les hémisphères ne se connectent plus. Bref, l'idée est fabuleuse et la description des symptômes également. Sauf que c'est assez lent, très pesant et noir. Quelques scènes délirantes viennent apporter un peu de légèreté, notamment celle des vitesses du vélo qui ont disparu mais l'ensemble reste lourd. Jusqu'à ce qu'apparaisse l'incapacité de Fred aux yeux de ses supérieurs. Et qu'il entame une nouvelle vie sous le nom de Bruce. Ce qui m'a principalement déplu : le peu de SF. C'est ce que je venais chercher et j'ai visiblement pris le mauvais titre. A part le brouilleur qui permet à Fred de dissimuler son identité, et sur laquelle repose l'intrigue, pas grand chose. Si l'état policier en arrière-plan. Mais sinon, on reste dans une pseudo-normalité. Je n'ai pas non plus aimé le rythme, je me suis parfois ennuyée et la plume de l'auteur ne m'a pas non plus retenue. Bref, c'est une rencontre manquée.
Vase biface

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