⭐ Une amie très chère d’Anton Disclafani traduit par Pierre Ménard
Nombre de pages : 448 pages
Éditeur : Denoël
Date de sortie : 20 avril 2017
Collection : HISTOIRE ROMANE
Langue : Français
ISBN-10 : 2207134105
ISBN-13 : 978-2207134108
Prix Éditeur : 21, 50 euros
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Texas, années 50. Les frasques innombrables de Joan Fortier, grande, blonde et riche, défraient la chronique. Tous les hommes la désirent et toutes les femmes rêvent de lui ressembler. Mais derrière le vernis du physique parfait et de la vie idéale se cache en réalité une personnalité complexe et tourmentée. La seule personne à avoir compris cela est Cece Buchanan, sa meilleure amie. Dévouée à Joan depuis leur plus tendre enfance, liée à elle par un inavouable secret, Cece lui tient lieu autant de chaperon que de complice, acceptant de couvrir toutes ses excentricités. Au point de mettre en danger son propre mariage.
Mon avis :
L’amitié est une histoire à part entière, un conte qu’on peut raconter. Comment écrire l’amitié entre deux personnes ?
Dans Une amie très chère, Anton Disclafani peint la l’amitié compliquée entre deux femmes du même âge qui portent le même nom. Deux Joan, mais sur ces deux jeunes filles, une seule abandonne son nom pour un autre : cette personne est Cece Buchanan, la meilleure amie de Joan Fortier. Joan est la plus belle jeune fille de Houston et la plus adulée, malheureusement pour Cece qui ne cesse de la protéger, elle n’est pas la plus sage. Elle multiplie les excès, part sans donner de nouvelles du jour au lendemain, puis revient comme si de rien n’était. Cece met sa vie de famille en second plan pour cette amie si chère à son cœur dont elle ne peut se passer…
Le point fort de ce roman est ses personnages. Cece raconte l’histoire, ses souvenirs avec Joan et ses secrets les plus intimes. Elle se livre en exposant toutes les facettes d’une amitié abusive. L’amitié entre Cece et Joan est particulière. Elles sont amies depuis l’enfance, vivent dans la même ville dans un milieu très très très aisé. Mais Cece aspire a une vie calme, tranquille avec son mari et son charmant petit garçon en parfaite épouse des années 50. C’est tout le contraire de Joan, un esprit libre qui ne supporte pas d’être prise au piège dans un cocon doré. Cece est droguée à Joan, elle est comme sa sœur et la considère comme sa famille. J’ai trouvé triste la manière dont Joan traitait son amie. Elle vie sa vie délurée, et veut que son amie puisse l’aider quand elle le veut, pourtant quand elle n’en a plus besoin elle la repousse. Cece est le personnage le plus fort du roman, de mon point de vue. Fort, dans la mesure où elle m’a fait ressentir toute la douleur d’être dépendante de quelqu’un. Quant à Joan, elle était lumineuse, parfois venimeuse mais j’arrivais à me mettre à sa place en me disant que ça devait être difficile de vouloir être indépendante pour une femme dans les années 50. Elle veut plus, mais ne sait pas comment s’y prendre parce qu’on lui a toujours défendu de voler de ses propres ailes.
J’ai encore pleuré en lisant un livre. Est-ce que c’était à cause de la pluie qui battait sur ma fenêtre, embaumant ma chambre dans une atmosphère mélancolique ? La plume de l’auteur s’est glissée entre les veines de mon cœur. Le passé de Cece, ses problèmes de famille quand elle était adolescente, le rapport qu’elle a entretenue avec sa mère mourante, voilà où se trouvaient selon moi les passages les plus géniaux du roman. Sinon, détail plus joyeux : Le mari de Cece dans le roman, Ray, est à tomber. Il a un petit je-ne-sais-quoi qui m’a donné encore plus de plaisir à lire ce roman. Bien sûr, nous nous trouvons dans un monde bling-bling à souhait, d’or et de dollars par milliers, mais les personnages sont là pour nous rappeler que la réelle richesse est dans les liens amicaux et amoureux.
Conclusion :
J’ai passé un moment relaxant avec Une amie très chère. Anton Disclafani est une romancière qui connaît les relations humaines, la complexité de l’amitié entre deux femmes. Les années 50 donnent un côté original au roman. J’adore cette période, un temps où les femmes devaient se battre pour construire un avenir plus égalitaire. On a encore du chemin à faire, cependant quand je vois que l’héroïne a vingt-cinq ans est mariée et dans sa vie de famille sans autres aspirations qu’être une bonne épouse et une bonne mère, je me dis que les temps ont bien changé. C’est une bonne chose, maintenant les Joan du monde entier peuvent découvrir le monde sans peur. Avoir le choix est merveilleux, n’est-ce pas les filles ?
⭐ Une amie très chère d’Anton Disclafani traduit par Pierre Ménard
Nombre de pages : 448 pages
Éditeur : Denoël
Date de sortie : 20 avril 2017
Collection : HISTOIRE ROMANE
Langue : Français
ISBN-10 : 2207134105
ISBN-13 : 978-2207134108
Prix Éditeur : 21, 50 euros
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Texas, années 50. Les frasques innombrables de Joan Fortier, grande, blonde et riche, défraient la chronique. Tous les hommes la désirent et toutes les femmes rêvent de lui ressembler. Mais derrière le vernis du physique parfait et de la vie idéale se cache en réalité une personnalité complexe et tourmentée. La seule personne à avoir compris cela est Cece Buchanan, sa meilleure amie. Dévouée à Joan depuis leur plus tendre enfance, liée à elle par un inavouable secret, Cece lui tient lieu autant de chaperon que de complice, acceptant de couvrir toutes ses excentricités. Au point de mettre en danger son propre mariage.
Mon avis :
L’amitié est une histoire à part entière, un conte qu’on peut raconter. Comment écrire l’amitié entre deux personnes ?
Dans Une amie très chère, Anton Disclafani peint la l’amitié compliquée entre deux femmes du même âge qui portent le même nom. Deux Joan, mais sur ces deux jeunes filles, une seule abandonne son nom pour un autre : cette personne est Cece Buchanan, la meilleure amie de Joan Fortier. Joan est la plus belle jeune fille de Houston et la plus adulée, malheureusement pour Cece qui ne cesse de la protéger, elle n’est pas la plus sage. Elle multiplie les excès, part sans donner de nouvelles du jour au lendemain, puis revient comme si de rien n’était. Cece met sa vie de famille en second plan pour cette amie si chère à son cœur dont elle ne peut se passer…
Le point fort de ce roman est ses personnages. Cece raconte l’histoire, ses souvenirs avec Joan et ses secrets les plus intimes. Elle se livre en exposant toutes les facettes d’une amitié abusive. L’amitié entre Cece et Joan est particulière. Elles sont amies depuis l’enfance, vivent dans la même ville dans un milieu très très très aisé. Mais Cece aspire a une vie calme, tranquille avec son mari et son charmant petit garçon en parfaite épouse des années 50. C’est tout le contraire de Joan, un esprit libre qui ne supporte pas d’être prise au piège dans un cocon doré. Cece est droguée à Joan, elle est comme sa sœur et la considère comme sa famille. J’ai trouvé triste la manière dont Joan traitait son amie. Elle vie sa vie délurée, et veut que son amie puisse l’aider quand elle le veut, pourtant quand elle n’en a plus besoin elle la repousse. Cece est le personnage le plus fort du roman, de mon point de vue. Fort, dans la mesure où elle m’a fait ressentir toute la douleur d’être dépendante de quelqu’un. Quant à Joan, elle était lumineuse, parfois venimeuse mais j’arrivais à me mettre à sa place en me disant que ça devait être difficile de vouloir être indépendante pour une femme dans les années 50. Elle veut plus, mais ne sait pas comment s’y prendre parce qu’on lui a toujours défendu de voler de ses propres ailes.
J’ai encore pleuré en lisant un livre. Est-ce que c’était à cause de la pluie qui battait sur ma fenêtre, embaumant ma chambre dans une atmosphère mélancolique ? La plume de l’auteur s’est glissée entre les veines de mon cœur. Le passé de Cece, ses problèmes de famille quand elle était adolescente, le rapport qu’elle a entretenue avec sa mère mourante, voilà où se trouvaient selon moi les passages les plus géniaux du roman. Sinon, détail plus joyeux : Le mari de Cece dans le roman, Ray, est à tomber. Il a un petit je-ne-sais-quoi qui m’a donné encore plus de plaisir à lire ce roman. Bien sûr, nous nous trouvons dans un monde bling-bling à souhait, d’or et de dollars par milliers, mais les personnages sont là pour nous rappeler que la réelle richesse est dans les liens amicaux et amoureux.
Conclusion :
J’ai passé un moment relaxant avec Une amie très chère. Anton Disclafani est une romancière qui connaît les relations humaines, la complexité de l’amitié entre deux femmes. Les années 50 donnent un côté original au roman. J’adore cette période, un temps où les femmes devaient se battre pour construire un avenir plus égalitaire. On a encore du chemin à faire, cependant quand je vois que l’héroïne a vingt-cinq ans est mariée et dans sa vie de famille sans autres aspirations qu’être une bonne épouse et une bonne mère, je me dis que les temps ont bien changé. C’est une bonne chose, maintenant les Joan du monde entier peuvent découvrir le monde sans peur. Avoir le choix est merveilleux, n’est-ce pas les filles ?