Voilà six ans que Jack Sparrow avait mis pied à terre lors d'un quatrième chapitre oubliable de Pirates des Caraïbes. Mais comme ce cher Johnny Depp est toujours autant accro au rhum, on nous ressert une cinquième fois, quitte à boire la tasse.
Nostalgie. On retrouve cet appel à l'aventure, ces séquences complètement barges et cette gourmandise dans le divertissement, le tout à un rythme effréné. Pour le coup on peut dire que Jerry Bruckheimer a compris ce qui plaisait aux fans... et nous ressert la même chose qu'il y a 14 ans. La vengeance de Salazar est aussi novateur qu'un Nokia 3310 en 2017 : on ressent tout l'esprit des deux premiers opus et la poussière aussi, notamment lorsque les nouveaux personnages jouent au jeu des sept différences avec leurs aînés.
Lassant. À se contenter de n'être qu'une (mauvaise) copie, Pirates des Caraïbes 5 n'invente rien et se prend lui-même les pieds dans le tapis quand il tente de raccrocher les fils avec ses prédécesseurs. Le scénario cumule les contradictions, n'apporte aucune émotion et les scènes à l'épée manquent d'intensité. Sans oublier du CGI parfois horriblement laid. Quant à Jack Sparrow, la fripouille manipulatrice s'est transformée en ivrogne comique. À moins que ce soit Johnny Depp.
Pirates des Caraïbes 5 : la vengeance de Salazar sort le 24 mai 2017 dans nos salles.
(Visited 10 times, 10 visits today)