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Audioslave ‘ Audioslave

Publié le 27 mai 2017 par Heepro Music @heepro

Audioslave ‘ AudioslaveAu tout début des années 2000, alors que les groupes nord-américains Soundgarden et Rage Against The Machine avaient supposément tous deux mis un terme à leurs discographies respectives, le leader du premier et les trois musiciens du second (au revoir Zack De La Rocha !) se retrouvèrent sur un projet on-ne-peut-plus prometteur – un supergroupe comme l’annoncèrent certains – sous le nom d’Audioslave.

Ainsi, le bassiste Tim Commerford, le batteur Brad Wilk et le guitariste Tom Morello s’unirent au chanteur (et guitariste) Chris Cornell, et, avec l’aide du géant de la production Rick Rubin, enregistrèrent leur premier album éponyme, publié en 2002 pour le plus grand plaisir des amateurs et de Soundgarden et de Rage Against The Machine.

Qu’en fut-il musicalement parlant ? Loin d’être un métissage entre les ambiances des deux groupes cultes, la musique est logiquement bien plus proche de ce que faisait Rage Against The Machine, l’influence du hip-hop en moins, mais le chant rapproche davantage Audioslave des groupes d’un Rock plus traditionnel, c’est-à-dire avec un chanteur et non un chanteur-rappeur comme l’était Zack De La Rocha, car oui, il ne s’agit pas de « fusion » comme on pouvait en entendre dans les années 90 en particulier (Red Hot Chili Peppers, Faith No More ou Rage Against The Machine en furent parmi les plus grands noms).

Bien sûr, connaissant l’un ou l’autre groupe, voire les deux, difficile de voir en Audioslave un véritable nouveau groupe. Pourtant, quel plaisir à l’écoute de leur premier opus !

En même temps, aujourd’hui, j’avoue sans peine que les moments mémorables sont rares sur le disque : en milieu de disque, la balade « Like a stone » fait un bien fou tant l’album est, au final, bien lourd, trop même. « Set it off », « Shadow on the sun » ou « Exploder », bien qu’ultra énervés, sont des tueries, de surcroît excellemment produites !

La seconde balade « I am the highway » – un slow, disons-le – est une jolie chanson qui demeure l’un des moments-clés du disque. L’un des autres morceaux-clés est assurément « Hypnotize », faussement léger ou facile, mais au final parfaitement mené et très efficace. Dans le top du disque sans hésiter !

Le blues « Getaway car » est très bien construit, mais c’est le final « The last remaining light » qui lui vole la vedette et conclut parfaitement un album en fin de compte très bon, mais un peu facile, monotone même, avec bien heureusement quelques exceptions ici ou là.

En somme, encore une jolie façon si ce n’était déjà le fait de découvrir Chris Cornell, l’une des grandes voix du Rock.

(in heepro.wordpress.com, le 27/05/2017)

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