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Destiny de Cecelia Ahern

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete
Destiny de Cecelia Ahern

Parfois, il faut choisir l’imperfection pour être Parfait. Dans le monde de Celestine North, chaque citoyen doit être Parfait. Quiconque commet la moindre erreur se voit marqué du sceau de l’Imperfection.

Pour qui a pris une mauvaise décision : c’est sur la tempe.
Pour qui a menti : la langue.
Pour qui a commis un vol : la paume de la main droite.
Pour qui s’est montré déloyal : le cœur.
Pour qui s’est écarté du droit chemin : la plante du pied droit.

Celestine mène une vie parfaite au sein d’une famille parfaite et au bras du petit ami parfait. Elle pense incarner l’idéal de la société. Et si Celestine s’était trompée ? Si c’était le système lui-même qui était Imparfait ?

Destiny de Cecelia Ahern

Destiny de Cecelia AhernNombre de page : 300 pages
Editeur : Hachette Black Moon
Date de sortie : 17 mai 2017
Collection : Black Moon
Langue : Français
ISBN-10 : 2013974248
ISBN-13 : 978-2013974240
Prix éditeur : 18€
Disponible sur liseuse : Oui

De quoi ça parle ?

Parfois, il faut choisir l’imperfection pour être Parfait. Dans le monde de Celestine North, chaque citoyen doit être Parfait. Quiconque commet la moindre erreur se voit marqué du sceau de l’Imperfection.

Pour qui a pris une mauvaise décision : c’est sur la tempe.
Pour qui a menti : la langue.
Pour qui a commis un vol : la paume de la main droite.
Pour qui s’est montré déloyal : le cœur.
Pour qui s’est écarté du droit chemin : la plante du pied droit.

Celestine mène une vie parfaite au sein d’une famille parfaite et au bras du petit ami parfait. Elle pense incarner l’idéal de la société. Et si Celestine s’était trompée ? Si c’était le système lui-même qui était Imparfait ?

Mon avis :

J’avais ce roman depuis quelques semaines dans ma PAL qui ne demandait qu’à en sortir. Hier, en début de soirée, je fus étrangement attirée par lui. Parfois, il y a de ces actes qui vous apparaissent comme des évidences par la suite. Je voulais le lire hier, il m’avait appelé et tout ce que je peux vous dire, c’est que je ne le regrette absolument pas.

Je ne pensais pas le dévorer d’une traite et pourtant, impossible de le lâcher. Je suis passée par un panel d’émotions, assez violentes parfois. Ce que va vivre l’héroïne, ce que vivent ceux qui sont déclarés Imparfaits dans cette dystopie, c’est tellement injuste ! Et frustrant ! Je connaissais Cecelia Ahern pour ces belles comédies romantiques pleines de douceurs, de saveur et d’espoir, je la découvre dans le genre Young Adults, et ce, avec un plaisir énorme.

Au départ, tandis que nous découvrons la vie que mène l’héroïne, Celestine North, il est difficile de ne pas la détester cordialement. Elle ne se rend pas compte qu’elle a été formatée dès son plus jeune âge par cette société utopiste qui fait l’apologie de la perfection. Mais perfection pour qui ?Elle qui semble intouchable de par son comportement et ses relations – après tout, elle est la petite-amie du fils du président de la Guilde qui fait la pluie et le beau temps dans leur pays – , va vite déchanter quand elle voudra faire ce que sa logique et sa conscience lui commande de faire.

C’est un peu comme si la belle princesse tombait alors de son piédestal sans pouvoir rien n’y faire et en ne comprenant plus du tout les cartes qui lui sont distribuées. Il a suffi d’une action, d’un moment, d’un vieillard au bord de la mort dans un bus où tout le monde – Les Parfaits – faisaient comme s’il n’existait pas, pour que sa vie bascule.

Ce moment, ce courage qu’elle a eu m’ont rappelé à bien des égards, le courage qu’avait eu en son temps Rosa Parks dans ce bus où elle avait refusé de céder sa place à qui de droit alors qu’elle était assise sur le siège réservé aux blancs.

Ici, l’imperfection racontée par Cecelia Ahern a des airs de déjà vu. Les Imparfaits sont traités en paria alors que la plupart n’ont rien commis de réellement mauvais. On les juge, on les montre du doigt, on leur crache dessus. Imparfait et plus humain non plus finalement. Voilà ce que le juge Crevan, le père du petit-ami de Celestine et grand manitou de la Guilde, arrive à faire. Ce qui va paraitre lisse, normal et parfait aux yeux de Celestine va vite se transformer en véritable cauchemars pour elle. Le comportement de ceux qui sont restés parfaits vis à vis des Imparfaits est inconcevable. Aucune erreur n’autorise à devenir une bête envers son prochain parce qu’il a commis une faute. Difficile de ne pas faire le lien avec le racisme.

Un coup de poing en plein ventre. Une foultitudes d’émotions pour cette dystopie qui est un coup de cœur pour moi

J’ai eu bien du mal à lire sans avoir des coups de sang tellement certaines situations me mettaient hors de moi. Celestine qui a agi par compassion, par humanité, va se retrouver sur le banc des accusés, et pire que tout, elle va devenir la cible du Juge Crevan. Sans qu’elle le veuille, elle deviendra la figure de prou de la Rébellion (cachée) qui rêve de renverser le pouvoir de Crevan. À ce moment-là, je n’ai pu m’empêcher de trouver des similitudes avec Hunger Games quand Katniss, contre son gré, devient l’image de la révolte. Tout comme elle, Celestine va se retrouver sous le feu des projecteurs et surtout être utilisée par les médias et certains politiques, ennemis du juge Crevan. Toutefois, la jeune fille ayant vécu dans un cocon toute sa vie, est bien naïve et n’arrive pas à juger les gens. En qui avoir confiance, en qui se méfier ? Dans ses malheurs, Celestine gardera en mémoire une personne qui sera une sorte de catalyseur de son courage et qui lui donnera la force de continuer à avancer. Ils ne se sont jamais vraiment parlé, ils étaient voisins de cellules, mais c’est aussi grâce à lui qu’elle tient le coup.

Je ne peux pas être Imparfaite. Je ne peux pas être Imparfait.
Je suis parfaite.

Mes parents le disent, mes professeurs, aussi, tout comme mon copain et même ma sœur, qui pourtant me déteste.

J’ai lu ce livre avec une boule au ventre parce que rien n’est épargné à Celestine qui n’avait rien fait de mal au départ. Crevan fait un président Snow aussi détestable que ce dernier. Il est bien décidé à faire tomber Celestine coûte que coûte. Cette lecture m’a vraiment chamboulée, retournée, mais en même temps excitée. Je l’ai adoré. Il est tout en émotions brutales, violentes, passionnantes et pleine de contradictions aussi.

La fin se termine sur une espèce de cliffhanger qui n’en est pas vraiment un. J’ai été frustrée car je voulais connaitre la suite. Vraiment, en commençant Destiny, je ne m’attendais pas à une telle avalanche de sentiments. Après, vu ses similitudes avec d’autres dystopies, j’espère de tout cœur que Cecelia Ahern ne tombera pas dans le piège de la facilité.

En attendant, j’ai refermé ce livre le cœur battant, le souffle court. En relisant ma chronique, je me rends compte que ce n’est pas un dixième de ce que je voulais dire, mais ce n’est pas grave. J’ai franchement adoré ma lecture, qui n’est pas le roman du siècle, mais qui sait parfaitement interpeller devant les imperfections de ses personnages et de ce qui va leur arriver… Surtout Celestine. Ce qui nous défini est notre imperfection. La perfection n’existe pas !

Une belle leçon ! Vivement, la suite.

Destiny de Cecelia Ahern

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Destiny de Cecelia Ahern

Parfois, il faut choisir l’imperfection pour être Parfait. Dans le monde de Celestine North, chaque citoyen doit être Parfait. Quiconque commet la moindre erreur se voit marqué du sceau de l’Imperfection.

Pour qui a pris une mauvaise décision : c’est sur la tempe.
Pour qui a menti : la langue.
Pour qui a commis un vol : la paume de la main droite.
Pour qui s’est montré déloyal : le cœur.
Pour qui s’est écarté du droit chemin : la plante du pied droit.

Celestine mène une vie parfaite au sein d’une famille parfaite et au bras du petit ami parfait. Elle pense incarner l’idéal de la société. Et si Celestine s’était trompée ? Si c’était le système lui-même qui était Imparfait ?

Destiny de Cecelia Ahern

Destiny de Cecelia AhernNombre de page : 300 pages
Editeur : Hachette Black Moon
Date de sortie : 17 mai 2017
Collection : Black Moon
Langue : Français
ISBN-10 : 2013974248
ISBN-13 : 978-2013974240
Prix éditeur : 18€
Disponible sur liseuse : Oui

De quoi ça parle ?

Parfois, il faut choisir l’imperfection pour être Parfait. Dans le monde de Celestine North, chaque citoyen doit être Parfait. Quiconque commet la moindre erreur se voit marqué du sceau de l’Imperfection.

Pour qui a pris une mauvaise décision : c’est sur la tempe.
Pour qui a menti : la langue.
Pour qui a commis un vol : la paume de la main droite.
Pour qui s’est montré déloyal : le cœur.
Pour qui s’est écarté du droit chemin : la plante du pied droit.

Celestine mène une vie parfaite au sein d’une famille parfaite et au bras du petit ami parfait. Elle pense incarner l’idéal de la société. Et si Celestine s’était trompée ? Si c’était le système lui-même qui était Imparfait ?

Mon avis :

J’avais ce roman depuis quelques semaines dans ma PAL qui ne demandait qu’à en sortir. Hier, en début de soirée, je fus étrangement attirée par lui. Parfois, il y a de ces actes qui vous apparaissent comme des évidences par la suite. Je voulais le lire hier, il m’avait appelé et tout ce que je peux vous dire, c’est que je ne le regrette absolument pas.

Je ne pensais pas le dévorer d’une traite et pourtant, impossible de le lâcher. Je suis passée par un panel d’émotions, assez violentes parfois. Ce que va vivre l’héroïne, ce que vivent ceux qui sont déclarés Imparfaits dans cette dystopie, c’est tellement injuste ! Et frustrant ! Je connaissais Cecelia Ahern pour ces belles comédies romantiques pleines de douceurs, de saveur et d’espoir, je la découvre dans le genre Young Adults, et ce, avec un plaisir énorme.

Au départ, tandis que nous découvrons la vie que mène l’héroïne, Celestine North, il est difficile de ne pas la détester cordialement. Elle ne se rend pas compte qu’elle a été formatée dès son plus jeune âge par cette société utopiste qui fait l’apologie de la perfection. Mais perfection pour qui ?Elle qui semble intouchable de par son comportement et ses relations – après tout, elle est la petite-amie du fils du président de la Guilde qui fait la pluie et le beau temps dans leur pays – , va vite déchanter quand elle voudra faire ce que sa logique et sa conscience lui commande de faire.

C’est un peu comme si la belle princesse tombait alors de son piédestal sans pouvoir rien n’y faire et en ne comprenant plus du tout les cartes qui lui sont distribuées. Il a suffi d’une action, d’un moment, d’un vieillard au bord de la mort dans un bus où tout le monde – Les Parfaits – faisaient comme s’il n’existait pas, pour que sa vie bascule.

Ce moment, ce courage qu’elle a eu m’ont rappelé à bien des égards, le courage qu’avait eu en son temps Rosa Parks dans ce bus où elle avait refusé de céder sa place à qui de droit alors qu’elle était assise sur le siège réservé aux blancs.

Ici, l’imperfection racontée par Cecelia Ahern a des airs de déjà vu. Les Imparfaits sont traités en paria alors que la plupart n’ont rien commis de réellement mauvais. On les juge, on les montre du doigt, on leur crache dessus. Imparfait et plus humain non plus finalement. Voilà ce que le juge Crevan, le père du petit-ami de Celestine et grand manitou de la Guilde, arrive à faire. Ce qui va paraitre lisse, normal et parfait aux yeux de Celestine va vite se transformer en véritable cauchemars pour elle. Le comportement de ceux qui sont restés parfaits vis à vis des Imparfaits est inconcevable. Aucune erreur n’autorise à devenir une bête envers son prochain parce qu’il a commis une faute. Difficile de ne pas faire le lien avec le racisme.

Un coup de poing en plein ventre. Une foultitudes d’émotions pour cette dystopie qui est un coup de cœur pour moi

J’ai eu bien du mal à lire sans avoir des coups de sang tellement certaines situations me mettaient hors de moi. Celestine qui a agi par compassion, par humanité, va se retrouver sur le banc des accusés, et pire que tout, elle va devenir la cible du Juge Crevan. Sans qu’elle le veuille, elle deviendra la figure de prou de la Rébellion (cachée) qui rêve de renverser le pouvoir de Crevan. À ce moment-là, je n’ai pu m’empêcher de trouver des similitudes avec Hunger Games quand Katniss, contre son gré, devient l’image de la révolte. Tout comme elle, Celestine va se retrouver sous le feu des projecteurs et surtout être utilisée par les médias et certains politiques, ennemis du juge Crevan. Toutefois, la jeune fille ayant vécu dans un cocon toute sa vie, est bien naïve et n’arrive pas à juger les gens. En qui avoir confiance, en qui se méfier ? Dans ses malheurs, Celestine gardera en mémoire une personne qui sera une sorte de catalyseur de son courage et qui lui donnera la force de continuer à avancer. Ils ne se sont jamais vraiment parlé, ils étaient voisins de cellules, mais c’est aussi grâce à lui qu’elle tient le coup.

Je ne peux pas être Imparfaite. Je ne peux pas être Imparfait.
Je suis parfaite.

Mes parents le disent, mes professeurs, aussi, tout comme mon copain et même ma sœur, qui pourtant me déteste.

J’ai lu ce livre avec une boule au ventre parce que rien n’est épargné à Celestine qui n’avait rien fait de mal au départ. Crevan fait un président Snow aussi détestable que ce dernier. Il est bien décidé à faire tomber Celestine coûte que coûte. Cette lecture m’a vraiment chamboulée, retournée, mais en même temps excitée. Je l’ai adoré. Il est tout en émotions brutales, violentes, passionnantes et pleine de contradictions aussi.

La fin se termine sur une espèce de cliffhanger qui n’en est pas vraiment un. J’ai été frustrée car je voulais connaitre la suite. Vraiment, en commençant Destiny, je ne m’attendais pas à une telle avalanche de sentiments. Après, vu ses similitudes avec d’autres dystopies, j’espère de tout cœur que Cecelia Ahern ne tombera pas dans le piège de la facilité.

En attendant, j’ai refermé ce livre le cœur battant, le souffle court. En relisant ma chronique, je me rends compte que ce n’est pas un dixième de ce que je voulais dire, mais ce n’est pas grave. J’ai franchement adoré ma lecture, qui n’est pas le roman du siècle, mais qui sait parfaitement interpeller devant les imperfections de ses personnages et de ce qui va leur arriver… Surtout Celestine. Ce qui nous défini est notre imperfection. La perfection n’existe pas !

Une belle leçon ! Vivement, la suite.

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