Résumé : « Tout ce que l’on aime devient une fiction. La première des miennes fut le Japon. A l’âge de cinq ans, quand on m’en arracha, je commençai à me le raconter. Très vite, les lacunes de mon récit me gênèrent. Que pouvais-je dire du pays que j’avais cru connaître et qui, au fil des années, s’éloignait de mon corps et de ma tête ? »
Avis : Difficile de donner son avis sur ce livre. Il relate les sentiments d’Amélie suite à un reportage qu’elle a fait sur ses souvenirs au Japon, retournant dans ce pays après seize ans d’absence. Reportage que je n’ai absolument pas vu, mais que j’ai tout de même vécu au travers de ce livre.
J’ai adoré ma lecture, c’était très prenant et très touchant. Amélie nous parle de nostalgie, et de ce qu’elle a ressentie face à la ville de son enfance qui a tellement changé, face à sa gouvernante de l’époque, et face à ses retrouvailles encore une fois avec Rinri. L’écriture de cette autrice est spéciale, mais toujours envoûtante, et cette petite oeuvre autobiographique n’y échappe pas. Il y a certains passages qui m’ont vraiment remué. Je me suis sentie moi-même nostalgique en lisant, j’ai vu le japon, alors que je n’y ai même jamais mis les pieds et j’ai éprouvé un sentiment de perte.
Certains passages m’ont aussi beaucoup amusé, j’ai aimé la rencontre que l’on fait de certaines personnes.
C’était vraiment une lecture très sympa.
Phrases post-itées :
« L’Apocalypse, c’est quand on ne reconnaît plus rien. »
« Il y a une heure, je pensais que les retrouvailles, ce devrait être interdit. À présent, je pense que les séparations devraient l’être également. »
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