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MGMT / Oracular Spectacular

Publié le 27 juin 2008 par Youcanroll

On vous en avait déjà parlé, MGMT, ce duo psyché-pop bouillonnant dont on parle depuis un petit bout de temps dans tout les médias ne cesse de monter. Une critique de cet album au nom étrange s'impose.

Difficile de croire que cet explosif pop est le premier album d'Andrew au nom imprononçable et d'un certain Ben au nom imprononçable. Il l'est effectivement. C'est une météorite que l'on est pas prêt d'oublier, mais écoutons plutôt.

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L'album démarre très fort, avec l'hymne -pas encore officiel- du psychédélisme moderne Time to pretend. Chanson rythmée et profondément marquée par un riff synthétisé par notre cher Ben, très 70's. Ce titre est parfaitement le genre de titre que vous écoutez le matin, pour vous bouger les neurones, et puis vous l'avez dans la tête pendant le reste de la journée. Oh, oui, et vous ne cessez pas de marmonner timidement ce fameux riff envoûtant! Weekend wars, plus soft, mais toujours aussi entraînante, puis The youth, plus relâchée, peut être un peu trop. Ensuite arrive une énorme chanson (D'ailleurs utilisée 1000 et une fois dans le grand journal, lors de l'entrée des invités), tellement énorme que l'on s'empresse de l'écouter pour la 8 ème fois : Electric feel. Ce titre est comparable à une boulette atomique en fusion qui dévale l'Everest du pop, agréablement posée sur un traîneau psychédélique; où on a tout justement tagué : "LA MUSIQUE EST INDEMODABLE". Cette chanson n'est pas seulement un gigantesque revival de ce que nos 'très vieux' ont vécu, c'est aussi un délicieux mélange de ce qu'on se permettrai d'appeller la jeunesse fraîche et l'innovation culturelle des années 2000! Ponctuée de batterie sauvagement martelées, de guitares discrètes, de riff synthétisés, de basses suivant la voix avec aisance, ce titre est redoutable. Kids, toujours montée sur le même principe, des riffs synthétisés rythmés par des coups sourds en intro. Si l'on a pas été conquis par les quatre précédentes, c'est forcément par celle-ci qu'on le sera! En général, j'aime bien savoir ce dont les chansons retournent, surtout avec des titres de cette envergure! Les KIDS! En gros, ça parle d'arbres, de nature et de kids qui n'en sont pas. 4th dimensional transition commence sur quelque chose qu'on ne peut pas vraiment décrire. Un début assez mollasque, puis ça démarre lentement, toujours dans les respects de la règle MGMT, avec ses petits riffs discrets de synthés et quelques accords plaqués sur les temps. Chanson sympathique. Puis Pieces of what, partie de voix extraordinaire, surplombée d'une reverb importante. Le boogie pop démarre au bout de 2 minutes, et s'arrête promptement, reprit par Ben; notre claviériste préféré. MA GROOOSSE CLAQUE, ça reste of moons birds & monsters, on se croirai à l'époque que je n'ai malheureusement pas vécue, mais simplement entendue. Une chanson revisitée de Claude François peut être ? Écrite par Jefferson Airplane pour les futurs MGMT ? Bref, mon adrénaline est au plus haut point imaginable, Je suis obligée de bouger sur ce refrain rythmé répétant le titre qui évoque encore un fois, l'enfance ? S'en suit deux autres chansons (The Handshake, Future Reflections), evidemment très bonnes, mais qui n'arrivent malheureusement pas à la cheville du titre précédent. L'adrénaline redescend, mais j'en garde un excellent souvenir. Bon, allez, je ré-écoute l'album.

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