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La crise du lait se corse à M’sila

Publié le 15 juin 2017 par Amroune Layachi
La crise du lait se corse à M’sila

La Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme,  qui a mis à l’index, visant Hodna Lait,  des actes délictueux , à travers certaines pratiques interdites ,  notamment le monopole et  la vente concomitante.

selon le communiqué du bureau de M’sila de la LADDH (aile Salah Debouz), obéit à une politique d’humiliation du citoyen, qui s’est trouvé face à des pratiques commerciales interdites, à savoir le monopole dans la commercialisation du lait pasteurisé, en excluant d’autres opérateurs de fabrication de lait pasteurisé l’une à M’sila et l’autre à Bou Saada, lit-on.

les commerçants  a été  également dénoncée  par la LADDH. Pratique, obligeant le consommateur à acheter 1 sachet de lait de vache à 50 DA en même temps que 2 sachets de lait de 25 DA. Cette pratique est vertement dénoncée par les réseaux sociaux, lesquels se sont déjà passé le mot  pour boycotter les produits de Hodna Lait. 

La LADDH n’est pas en reste dans la condamnation de ces pratiques et exige du ministère du Commerce l’ouverture d’une enquête sur  ce monopole qui ne dit pas son nom, ayant permis à une seule unité la commercialisation à M’sila et excluant les 2 autres unités, en dépit de la crise sévissant en la matière, lit-on dans ce communiqué.

La colère est montée d’un cran aussi bien de la part des commerçants que des consommateurs quant à la disparition inexpliquée du lait pasteurisé des étals depuis quelque temps déjà.

Situation  fortement ressentie par les citoyens de plus en plus frustrés en cette période de Ramadhan, également pour les commerçants de la ville de M’sila, qui se trouvent confrontés à une demande exponentielle, ont renoncé massivement  à assurer la revente de ce produit.  Par ailleurs  les organisations humanitaires, à l’image de la Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme,  qui a mis à l’index, visant Hodna Lait,  des actes délictueux , à travers certaines pratiques interdites ,  notamment le monopole et  la vente concomitante.

Cette situation qui dure depuis plus de 10 mois, selon le communiqué du bureau de M’sila de la LADDH (aile Salah Debouz), obéit à une politique d’humiliation du citoyen, qui s’est trouvé face à des pratiques commerciales interdites, à savoir le monopole dans la commercialisation du lait pasteurisé, en excluant d’autres opérateurs de fabrication de lait pasteurisé l’une à M’sila et l’autre à Bou Saada, lit-on.

Illustrant cette situation, un citoyen de M’sila, qui a requis l’anonymat, a déclaré amertume à El Watan qu’«aucun commerçant de n’importe quel  quartier de M’sila , pas même d’une ruelle quelconque de cette ville ne vend un seul sachet de lait pasteurisé de la petite  laiterie Khirani , du  fait de son inexistence sur les étals , et que c’est le complexe laitier Hodna Lait, qui s’est arrogé le droit de s’approprier   un marché de 300 000 habitants pour la seule ville de M’sila. Face à cette exclusion, cette petite laiterie a été dans l’obligation de s’exiler ailleurs pour placer son produit».

La vente concomitante devenue pratique courante qu’effectue les commerçants  a été  également dénoncée  par la LADDH. Pratique, obligeant le consommateur à acheter 1 sachet de lait de vache à 50 DA en même temps que 2 sachets de lait de 25 DA. Cette pratique est vertement dénoncée par les réseaux sociaux, lesquels se sont déjà passé le mot  pour boycotter les produits de Hodna Lait. «Chose qui nous rappelle la triste époque des Souks Fellah, a intervenu un consommateur, qui nous refilaient une boite de tomate concentrée avec une pioche. Tu prends ou tu laisses.»

Il fait dire que face à cette situation d’atteinte, la dénonciation de ces pratiques relève des prérogatives de la direction du commerce, qui devrait sévir. La LADDH n’est pas en reste dans la condamnation de ces pratiques et exige du ministère du Commerce l’ouverture d’une enquête sur  ce monopole qui ne dit pas son nom, ayant permis à une seule unité la commercialisation à M’sila et excluant les 2 autres unités, en dépit de la crise sévissant en la matière, lit-on dans ce communiqué.

Face à cette levée de boucliers,  de l’organisation humanitaire, citoyens, commerçants et réseaux sociaux,  le PDG de Hodna Lait, Smail Dilmi, improvisant un point de presse au siège de la laiterie  au cours de cette semaine, a expliqué cette tension sur le lait pasteurisé, par «la diminution de 18 % de la poudre de lait  passant de 520 tonnes à 420 tonnes et la réduction de la production laitière passant de 168 000 litres par jour à 138 000 litres par jour». Et d’enchainer : «ONIL a été saisi que cette réduction de notre quota en poudre de lait est à l’origine de l’acuité de la crise qui n’en finit pas de se corser, si une quantité substantielle de poudre de lait n’est pas octroyée en urgence à Hodna Lait.»

 

Et d’ajouter que cet apport supplémentaire en poudre de lait se justifie par le fait qu’on approvisionne présentement après réduction du quota part en poudre de lait  3 wilayas, M’sila, Bordj Bou Arréridj et El Oued, respectivement de quantité journalière de 98564 litres, 36151 litres et 3285 litres.’’ Avant de conclure que certaines pratiques qui ont été signalées ça et là  ne concernent nullement notre laiterie . Pratiques qui relèvent foncièrement de la fonction contrôle, qui est l’apanage de la direction de wilaya du commerce.

S.Ghellab

http://www.elwatan.com/-00-00-0000-346850_109.php


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