⭐ Filles du désert de Chris Bohjalian
Nombre de pages : 416
Editeur : CHARLESTON EDITIONS
Date de sortie : 15 mai 2017
Collection : POCHE
Langue : Français
ISBN-10 : 2368121579
ISBN-13 : 978-2368121573
Prix : 8,90€
Disponible sur liseuse : OUIDe quoi ça parle ?
Alep, Syrie, 1915.
Elizabeth Endicott, une jeune Américaine, arrive en Syrie durant le génocide arménien. Elle se lie d’amitié avec Armen, un ingénieur arménien qui a perdu sa femme et sa fille. Mais très vite, Armen quitte Alep pour s’engager dans l’armée anglaise. Il entame alors une correspondance avec Elizabeth et comprend qu’il est tombé amoureux de la riche Américaine, si différente de la femme qu’il a perdue.
Bronxville, banlieue de New York, 2012.
Laura Petrosian, romancière, n’a jamais accordé beaucoup d’importance à ses origines arméniennes. Jusqu’au jour où une amie l’appelle : elle croit avoir reconnu la grand-mère de Laura sur une photo tirée d’une exposition au musée de Boston. Laura entreprend alors un voyage à travers son histoire familiale et découvre un terrible secret enfoui depuis des générations…
⭐ Mon avis :
S’il y a une chose qu’il faut savoir sur ce roman, c’est que l’auteur s’est inspiré de l’histoire des membres de sa famille ayant vécu à l’époque du génocide arménien, tout en écrivant une oeuvre de fiction. Mais cela ne change rien à la profondeur du texte, publié pour la première fois un peu avant le centenaire du génocide arménien en 2015.
Filles du désert propose une intrigue en deux temps. D’une part, il y a celle de Laura, quarantenaire vivant en 2012, à Bronxville ; et de l’autre, il y a Elizabeth, sa grand-mère, vivant en 1915 à Alep.
J’ai beaucoup aimé cette différence de points de vue qui nous permet de nous rendre compte de la manière dont est perçu le génocide arménien avec le temps. Mais j’ai tout de même eu une préférence pour l’histoire d’Elizabeth, qui se trouve à Alep au moment des déportations et dont la rencontre avec Armen va changer pas mal de choses. Et, du fait de son jeune âge, 17 ans (il me semble), l’horreur du génocide arménien nous est décrite avec une simplicité souvent déconcertante.
L’histoire d’amour qui se développe entre Elizabeth et Armen est à la fois belle et déchirante. Les deux personnages venant de deux mondes différents, c’est le cas de le dire. C’est une histoire d’amour qui se situe au-delà des cultures et des frontières.
Chaque chapitre commence par une anecdote de la vie de de Laura, qui s’intéresse peu à peu à ses origines et à l’histoire de son peuple jusqu’à en devenir une obsession. On voit une réelle évolution du personnage au fil des chapitres.
J’ai du faire beaucoup de pauses durant ma lecture car c’est un texte puissant et poignant qui fait vraiment réfléchir sur la cruauté des hommes.
Ce roman a été pour moi un coup de foudre livresque : sublime, bouleversant et terriblement nécessaire ! Filles du désert permet une en lumière du génocide arménien, souvent passé sous silence et dont on ne sait presque rien. J’ai pris le parti de vous en dire peu sur ce livre que je préfère vous laisser découvrir par vous-même.
C’est le genre de livre dont je me souviendrais longtemps et qui a bien failli déloger la Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig, soit mon coup de coeur livresque encore jamais détrôné !
⭐ Filles du désert de Chris Bohjalian
Nombre de pages : 416
Editeur : CHARLESTON EDITIONS
Date de sortie : 15 mai 2017
Collection : POCHE
Langue : Français
ISBN-10 : 2368121579
ISBN-13 : 978-2368121573
Prix : 8,90€
Disponible sur liseuse : OUIDe quoi ça parle ?
Alep, Syrie, 1915.
Elizabeth Endicott, une jeune Américaine, arrive en Syrie durant le génocide arménien. Elle se lie d’amitié avec Armen, un ingénieur arménien qui a perdu sa femme et sa fille. Mais très vite, Armen quitte Alep pour s’engager dans l’armée anglaise. Il entame alors une correspondance avec Elizabeth et comprend qu’il est tombé amoureux de la riche Américaine, si différente de la femme qu’il a perdue.
Bronxville, banlieue de New York, 2012.
Laura Petrosian, romancière, n’a jamais accordé beaucoup d’importance à ses origines arméniennes. Jusqu’au jour où une amie l’appelle : elle croit avoir reconnu la grand-mère de Laura sur une photo tirée d’une exposition au musée de Boston. Laura entreprend alors un voyage à travers son histoire familiale et découvre un terrible secret enfoui depuis des générations…
⭐ Mon avis :
S’il y a une chose qu’il faut savoir sur ce roman, c’est que l’auteur s’est inspiré de l’histoire des membres de sa famille ayant vécu à l’époque du génocide arménien, tout en écrivant une oeuvre de fiction. Mais cela ne change rien à la profondeur du texte, publié pour la première fois un peu avant le centenaire du génocide arménien en 2015.
Filles du désert propose une intrigue en deux temps. D’une part, il y a celle de Laura, quarantenaire vivant en 2012, à Bronxville ; et de l’autre, il y a Elizabeth, sa grand-mère, vivant en 1915 à Alep.
J’ai beaucoup aimé cette différence de points de vue qui nous permet de nous rendre compte de la manière dont est perçu le génocide arménien avec le temps. Mais j’ai tout de même eu une préférence pour l’histoire d’Elizabeth, qui se trouve à Alep au moment des déportations et dont la rencontre avec Armen va changer pas mal de choses. Et, du fait de son jeune âge, 17 ans (il me semble), l’horreur du génocide arménien nous est décrite avec une simplicité souvent déconcertante.
L’histoire d’amour qui se développe entre Elizabeth et Armen est à la fois belle et déchirante. Les deux personnages venant de deux mondes différents, c’est le cas de le dire. C’est une histoire d’amour qui se situe au-delà des cultures et des frontières.
Chaque chapitre commence par une anecdote de la vie de de Laura, qui s’intéresse peu à peu à ses origines et à l’histoire de son peuple jusqu’à en devenir une obsession. On voit une réelle évolution du personnage au fil des chapitres.
J’ai du faire beaucoup de pauses durant ma lecture car c’est un texte puissant et poignant qui fait vraiment réfléchir sur la cruauté des hommes.
Ce roman a été pour moi un coup de foudre livresque : sublime, bouleversant et terriblement nécessaire ! Filles du désert permet une en lumière du génocide arménien, souvent passé sous silence et dont on ne sait presque rien. J’ai pris le parti de vous en dire peu sur ce livre que je préfère vous laisser découvrir par vous-même.
C’est le genre de livre dont je me souviendrais longtemps et qui a bien failli déloger la Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig, soit mon coup de coeur livresque encore jamais détrôné !