Vous aimez les gros robots qui se foutent sur la gueule ? Ce cinquième épisode de la saga Transformers devrait vous mettre en joie ! Toujours réalisé par ce gros bourrin de Michael Bay, Transformers The Last Knight associe " subtilement " la légende Arthurienne à la mythologie SF de la licence de jouets Hasbro, pour un résultat à la limite du compréhensible mais toujours jouissif à regarder. C'est certes le moins bon film de la franchise, c'est brouillon, mais ce n'est pas honteux. Et puis, les effets spéciaux sont toujours aussi incroyables, pour un rendu en Imax 3D absolument grandiose.
On n'a rien compris à ce Transformers The Last Knight, mélange improbable entre la légende Arthurienne et la mythologie SF de la licence de jouets Hasbro (il fallait oser !), mais au moins c'était sympa à voir. Car contrairement à ce qui est dit sur les réseaux sociaux, non ce n'est pas un film honteux. Du moins, si vous aviez apprécié les précédents, vous ne devriez pas être déçus par ce nouvel épisode.
C'est certes le moins bon film de la franchise, mais le divertissement reste efficace. A dire vrai, il n'y a pas grand-chose à dire sur ce cinquième opus qui reste dans la lignée des quatre premiers longs-métrages. Toujours réalisé par Michael Bay, Transformers The Last Knight ne fait pas dans la subtilité. C'est crétin, et revendiqué comme tel. Sauf que l'on sent par instant une certaine forme de lassitude de son auteur (oui Michael Bay est un auteur), qui ne parvient pas à raconter correctement son histoire. D'habitude plus à l'aise dans la mise en scène, le réalisateur se contente de proposer de superbes cadres sans savoir comment monter ses plans, et le film se retrouve avec un aspect brouillon qui nous fait penser qu'avec un peu plus de scènes, il aurait gagné en fluidité.
C'est d'autant plus frustrant qu'à côté de ça, Transformers The Last Knight est esthétiquement plus beau que son prédécesseur. Du moins, l'on comprend mieux ce qu'il se passe à l'écran lorsque les robots se battent. On aurait bien voulu que les dinobots et autres dragons soient plus utilisés, mais le long-métrage ne manque pas de générosité. Dommage que les acteurs paraissent moins impliqués que dans les autres films, en raison de personnages écrits avec les pieds, même si Marky Mark fait toujours bien le job.
L'opus de trop ? Peut-être... et pourtant l'épilogue nous tease un sixième
film. Que l'on a hâte de voir. Un peu parce que l'on est maso, surtout parce que c'est jubilatoire. On vous le recommande d'ailleurs en Imax 3D, pour une fois, ça vaut vraiment le coup !