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[CRITIQUE] Resident Evil: Vendetta

Par Elodie11 @EloFreddy

[CRITIQUE] Resident Evil: Vendetta

Réalisé par: Takanori Tsujimoto

Durée: 1h37

Genre: Animation/Horreur

Date de sortie DVD: 6 Septembre 2017

Synopsis

Une équipe d’Unité d’Opérations Spéciales du BSAA menée par le Capitaine Chris Redfield enquête sur un manoir lié à une opération de contrebande d’armes biologiques remplit de zombies infectés par une nouvelle souche virale. Là, il trouve Glenn Arias, un trafiquant d’armes recherché par Interpol, mais Arias s’enfuit quand le manoir explose. Chris est bientôt rejoint par une des conseillères du BSAA, le Dr. Rebecca Chambers, qui commence à développer des médicaments pour combattre le virus rencontré dans le manoir. Le laboratoire est attaqué par l’une des complices d’Arias suite à la fin des recherches de Rebecca, que Chris sauve d’une infection. Après l’attaque, ils attirent l’attention de l’agent de la DSO Leon S. Kennedy, qui est sous les ordres du président pour enquêter sur Arias. Concluant qu’Arias est impliqué dans une attaque terroriste à venir, ils se rendent à New York pour le trouver avant qu’elle ne puisse se dérouler.

[CRITIQUE] Resident Evil: Vendetta

Critique

Alors que la saga de Paul W.S Anderson se termine (enfin), Capcom poursuit de son côté ses films CGI plus calqués sur l’univers familier des gamers. Après Degeneration et Damnation, c’est au tour de Vendetta de nous embarquer dans 1h37 de delirium tremens où flingues, clichés et testostérone affoleront notre petit cœur de geek.

D’ailleurs cette arythmie commencera dès l’ouverture de son manoir à l’allure un brin familière. Une ambiance à la resident evil number 1 qui, bien que trop courte, devrait satisfaire les nostalgiques. D’ailleurs la scène du petit garçon m’aura moi-même fait un peu sursauter saleté de gamin !

Malheureusement, ce courant vintage se tarira vite pour rejoindre la franchise plus récente où action et gunfights remplacent la terreur des corridors zombifiés. Invraisemblances, personnages stéréotypés et mèche inamovible de Léon (mais bon sang quel gel il utilise ?) tout est fait pour nous distraire tout en laissant nos neurones partir en vacances.

[CRITIQUE] Resident Evil: Vendetta

Déconcertant pour certains, jouissif pour d’autres on ne pourra pourtant pas enlever le mérite à cet opus de faire du divertissement au tempo sanguin et rythmé. Les scènes de combats se plient à la John Wick fever tout en gardant parfois cet aspect gameplay tant et si bien qu’on est tenté de chercher à tâtons la manette pour reprendre les commandes.

Souvent absurdes, certaines scènes devraient plaire aux amateurs de nanars dont j’en fais moi même involontairement partie (des années de blogs horreur ça marquent). La numéro 1 dans mon cœur et celle qui m’aura valu un beau fou rire: le mariage d’Arias explosif où le pauvre nouveau marié veuf lance un « nooooooon » au ciel en tenant le bras coupé (avec l’alliance évidemment) de sa défunte épouse. Et des scènes dans ce ton là, Resident Evil: Vendetta nous en abreuve avec gourmandise assumant son côté wtf généreux fait pour les fans contrairement à Mr W.S Anderson qui continue à se la jouer player solo.

Qu’on aime ou qu’on déteste, Resident Evil: Vendetta a au moins le mérite de nous replonger avec fidélité dans l’univers des jeux vidéo. Un nouvel opus contaminé par l’absurde et l’action multivitaminée qui devrait garantir la joie des geeks dont j’avoue en être un moi-même. Alors une petite partie ça vous tente ?

Votre dévoué Freddy

Note:

note 3


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