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18h37 de David Morales Serrano

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

⭐ 18h37 de David Morales Serrano

18h37 de David Morales SerranoNombre de pages : 240 pages
Éditeur : Editions De Borée
Date de sortie : 15 juin 2017
Collection : Polar
Langue : Français
ISBN-10: 2812920459
ISBN-13: 978-2812920455
Prix : 7€50
Disponible sur liseuse : OUI

Son résumé : En 1937, une jeune femme est assassinée dans le métro parisien. Après une longue et vaine enquête, l’affaire est classée et le crime réputé  » parfait « . Près de trente-cinq ans après, Edgar Fillot, directeur du 36 quai des Orfèvres, et qui avait lui-même participé aux recherches en 1937, reçoit par courrier la confession anonyme de l’assassin. Les détails qui figurent sur la lettre ne laissent pas de place au doute, son rédacteur est bien la personne qui a tué Dolorès. Malgré la large prescription du crime, Fillot décide tout de même, sans cadre légal et à quelques jours à peine de son départ en retraite, de mettre tout en oeuvre pour identifier le meurtrier. Aidé par son secrétaire, le phénoménal Harald Dumarais, le directeur de la PJ reprend l’enquête, en marge de la loi.

⭐ Mon avis

J’aime beaucoup lire des polars de temps en temps et j’avoue que le résumé de 18h37 m’avait immédiatement tapé dans l’œil. Je ressors de cette lecture un peu déçue par rapport à la vitesse dont vont les choses et surtout parce que, finalement, l’enquête est beaucoup plus rapide que prévue.

Le 16 Mai 1937 à 18h37, une jeune femme, Dolores Rinconada, est assassinée. C’était la première affaire criminelle d’Edgar Fillot, actuel directeur du 36 quai des Orfèvres. Cette histoire hante toujours Fillot car il n’a jamais retrouvé l’assassin. A quelques jours de prendre sa retraire, il reçoit une lettre. Cette dernière contient les aveux du meurtrier de Dolores, le mobile et les circonstances qui entourent cette disparition tragique. Bien qu’anonyme et le crime prescrit depuis longtemps, Fillot se met en tête de retrouver l’auteur de ce macabre fait-divers. Secondé par Harald Dumarais, Fillot se lance dans sa dernière enquête, non-officielle.

Je ne vous en dévoile pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise mais je dois dire que j’ai été déçue par cette enquête. Dans ce roman très court, nous n’avons pas assez de temps pour nous attacher aux personnages et surtout, l’enquête va bien trop vite à mon goût. Comme si le destin avait décidé de donner un coup de main à nos deux détectives hors-la-loi. Malgré tout, l’enquête est intéressante, tout autant que la psychologie de l’assassin. J’ai beaucoup aimé les nombreuses coïncidences autour de cet horaire précis de 18h37 et de la date du 16 mai, peu importe les époques. Ça apporte une touche de magie à cette histoire.

Le roman se déroule à quatre époques : on plonge dans le passé, en 1937, à la rencontre de Dolores Rinconada, puis en automne 1971 quand Edgar Fillot reçoit les confessions du meurtrier, l’été 1972 où il couche sur le papier, l’histoire de cette enquête et enfin en 2005 où le petit-fils d’Edgar retrouve les lignes de son grand-père. Rassurez-vous, ces bonds dans le temps ne gâchent en rien le plaisir de la lecture. Même si tout se passe à une vitesse folle, on prend le temps de suivre l’enquête de Fillot et Dumarais.

Le roman est écrit à 3 voix : une majeure partie rédigée par Fillot, une mineure écrite par Dumarais et enfin la fin racontée par le petit-fils de Fillot. J’avoue que j’ai été un peu perplexe concernant certaines parties de l’histoire. J’ai eu du mal à comprendre ce que le rendez-vous galant de Dumarais pouvait nous apporter, par exemple. Pour ma part, ça a cassé mon rythme de lecture malheureusement. Par contre, j’ai beaucoup aimé l’histoire narrée par Fillot et son sens du détail qui apporte un plus non négligeable à l’histoire. Finalement, on se prend de passion pour cette enquête peu commune et pour cette assassin surprenant.

La fin est magistrale et plutôt originale. J’ai beaucoup aimé cette manière de terminer les choses, comme elles avaient commencé. David Morales Serrano a une écriture prenante. Alors, même si les choses vont vite, on prend plaisir à suivre les aventures de Fillot et Dumarais.

18h37 de David Morales Serrano

18h37 est suivie d’une nouvelle, Les Boules et les Blettes. Plutôt très courte, elle n’en demeura pas moins agréable et délicieusement mortelle. On suit un couple de septuagénaires, tout ce qu’il y a de plus banal, dans quelques jours qui vont changer leur vie. Monsieur est passionné par les Boules et Madame par les Blettes. Mais la passion ne dure qu’un temps et ils vont l’apprendre, à leurs dépens finalement.

18h37 de David Morales Serrano

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⭐ 18h37 de David Morales Serrano

18h37 de David Morales SerranoNombre de pages : 240 pages
Éditeur : Editions De Borée
Date de sortie : 15 juin 2017
Collection : Polar
Langue : Français
ISBN-10: 2812920459
ISBN-13: 978-2812920455
Prix : 7€50
Disponible sur liseuse : OUI

Son résumé : En 1937, une jeune femme est assassinée dans le métro parisien. Après une longue et vaine enquête, l’affaire est classée et le crime réputé  » parfait « . Près de trente-cinq ans après, Edgar Fillot, directeur du 36 quai des Orfèvres, et qui avait lui-même participé aux recherches en 1937, reçoit par courrier la confession anonyme de l’assassin. Les détails qui figurent sur la lettre ne laissent pas de place au doute, son rédacteur est bien la personne qui a tué Dolorès. Malgré la large prescription du crime, Fillot décide tout de même, sans cadre légal et à quelques jours à peine de son départ en retraite, de mettre tout en oeuvre pour identifier le meurtrier. Aidé par son secrétaire, le phénoménal Harald Dumarais, le directeur de la PJ reprend l’enquête, en marge de la loi.

⭐ Mon avis

J’aime beaucoup lire des polars de temps en temps et j’avoue que le résumé de 18h37 m’avait immédiatement tapé dans l’œil. Je ressors de cette lecture un peu déçue par rapport à la vitesse dont vont les choses et surtout parce que, finalement, l’enquête est beaucoup plus rapide que prévue.

Le 16 Mai 1937 à 18h37, une jeune femme, Dolores Rinconada, est assassinée. C’était la première affaire criminelle d’Edgar Fillot, actuel directeur du 36 quai des Orfèvres. Cette histoire hante toujours Fillot car il n’a jamais retrouvé l’assassin. A quelques jours de prendre sa retraire, il reçoit une lettre. Cette dernière contient les aveux du meurtrier de Dolores, le mobile et les circonstances qui entourent cette disparition tragique. Bien qu’anonyme et le crime prescrit depuis longtemps, Fillot se met en tête de retrouver l’auteur de ce macabre fait-divers. Secondé par Harald Dumarais, Fillot se lance dans sa dernière enquête, non-officielle.

Je ne vous en dévoile pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise mais je dois dire que j’ai été déçue par cette enquête. Dans ce roman très court, nous n’avons pas assez de temps pour nous attacher aux personnages et surtout, l’enquête va bien trop vite à mon goût. Comme si le destin avait décidé de donner un coup de main à nos deux détectives hors-la-loi. Malgré tout, l’enquête est intéressante, tout autant que la psychologie de l’assassin. J’ai beaucoup aimé les nombreuses coïncidences autour de cet horaire précis de 18h37 et de la date du 16 mai, peu importe les époques. Ça apporte une touche de magie à cette histoire.

Le roman se déroule à quatre époques : on plonge dans le passé, en 1937, à la rencontre de Dolores Rinconada, puis en automne 1971 quand Edgar Fillot reçoit les confessions du meurtrier, l’été 1972 où il couche sur le papier, l’histoire de cette enquête et enfin en 2005 où le petit-fils d’Edgar retrouve les lignes de son grand-père. Rassurez-vous, ces bonds dans le temps ne gâchent en rien le plaisir de la lecture. Même si tout se passe à une vitesse folle, on prend le temps de suivre l’enquête de Fillot et Dumarais.

Le roman est écrit à 3 voix : une majeure partie rédigée par Fillot, une mineure écrite par Dumarais et enfin la fin racontée par le petit-fils de Fillot. J’avoue que j’ai été un peu perplexe concernant certaines parties de l’histoire. J’ai eu du mal à comprendre ce que le rendez-vous galant de Dumarais pouvait nous apporter, par exemple. Pour ma part, ça a cassé mon rythme de lecture malheureusement. Par contre, j’ai beaucoup aimé l’histoire narrée par Fillot et son sens du détail qui apporte un plus non négligeable à l’histoire. Finalement, on se prend de passion pour cette enquête peu commune et pour cette assassin surprenant.

La fin est magistrale et plutôt originale. J’ai beaucoup aimé cette manière de terminer les choses, comme elles avaient commencé. David Morales Serrano a une écriture prenante. Alors, même si les choses vont vite, on prend plaisir à suivre les aventures de Fillot et Dumarais.

18h37 de David Morales Serrano

18h37 est suivie d’une nouvelle, Les Boules et les Blettes. Plutôt très courte, elle n’en demeura pas moins agréable et délicieusement mortelle. On suit un couple de septuagénaires, tout ce qu’il y a de plus banal, dans quelques jours qui vont changer leur vie. Monsieur est passionné par les Boules et Madame par les Blettes. Mais la passion ne dure qu’un temps et ils vont l’apprendre, à leurs dépens finalement.


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