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Nains de Cour, coqueluches des princes

Par Plumehistoire

    Depuis l’Antiquité, les individus atteints de nanisme excitent la curiosité de l’Homme, toujours fasciné par l’étrange.

   Chez les Romains, posséder un nain est une marque de richesse : Marc-Antoine, Auguste ou encore Tibère desserrent généreusement les cordons de leur bourse pour se procurer ces « objets » de luxe.

   Dans toute l’Europe du Moyen-Âge, les nains sont en vogue. La mode veut qu’on choisisse les plus laids, les plus difformes. « Miroirs déformants, moitié hommes, moitié monstres », ils servent de distraction aux côtés des bouffons. On les montre dans les foires.

   La période qui s’étend du XVIème au XVIIIème siècle est l’âge d’or des nains. Chez les grands du monde, ils occupent la place de véritables animaux de compagnies. On aime les exhiber, s’extasier sur leurs caractéristiques particulières, comme on le ferait pour «  des animaux savants, des objets d’art et des plantes rares ».

   Les souverains, lassés des flagorneries de leurs courtisans, apprécient généralement le franc-parler des nains. Shakespeare dit d’ailleurs des nains qu’ils ont « la parole libre comme l’air », pouvant se permettre des réflexions qu’aucun courtisan n’oserait jamais.

   Certains réussissent à vivre « mieux » que leurs semblables, en tissant des réelles relations d’amitié avec leur protecteur. D’autres, associant à leur petite taille des talents extraordinaires, transforment leurs infirmités en source de profit.

« Femme naine de profil », dessin de Lagneau (première moitié du XVIIème siècle) – Gallica BNF

A la Cour de France

Le fameux nain « Nabo » de la Reine Marie-Thérèse n’était pas le seul « noir » à la Cour du Roi-Soleil. En témoigne ce portrait de deux de ses filles issues de ses amours avec Madame de Montespan.

   Les souverains français sont très friands de nains. Isabeau de Bavière, avide d’étrangeté et de rareté, ne manque pas d’entretenir, aux côtés de ses deux bouffons, une naine qu’elle fait habiller fastueusement.

   François Ier possède un nain, Brusquet, son épouse Claude de France une naine, surnommée Dareille. Brusquet, particulièrement excentrique et considéré par Brantôme comme le « roi des nains et nain des rois », réussit le tour de force de servir successivement François Ier, Henri II, François II et Charles IX !

   Catherine de Médicis voue aux nains une véritable passion. Parmi ses préférés, un polonais du nom de Krassovski. Elle en possède plusieurs autres, une quinzaine en tout. Elle veille sur eux comme sur ses propres enfants, leur assure les services d’un gouverneur et d’un tailleur, leur procure argent et chevaux. La Reine transmet cette passion à ses fils, à tel point que les ambassadeurs étrangers offrent à Charles IX et Henri III des nains en guise de présents diplomatiques.

   Henri IV en possède trois, dont les noms sont parvenus jusqu’à nous : Albert, Marin et… Merlin ! Zanizanca est le nain italien de son épouse Marie de Médicis. Il a toute la confiance de la souveraine, puisqu’en tant qu’huissier du cabinet, c’est lui qui « filtre » l’accès à cette pièce au cœur de l’intimité de la Reine.

   Quant à la Reine Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV, elle dorlote une ribambelle de nains qui la suivent partout. L’un d’eux est son page, le fameux « Nabo », un « négrillon » qui l’amuse de ses « saillies enjouées, naïves et remplies de vivacité ». Elle leur donne de petits noms affectueux : « Mon fils », « Mon cœur »… « Pauvre garçon ». Cet engouement pour les nains lui vient de son pays de naissance : l’Espagne.

A la Cour d’Espagne

   S’ils sont comme en France destinés à amuser les princes et leurs courtisans, les nains occupent une place importante à la Cour de Madrid. En témoignent les nombreux portraits d’eux réalisés par Velasquez, pour le Roi Philippe IV.

  Velasquez les représente tels qu’ils sont : grand front, strabisme ou expression naïvement souriante, caractéristiques qui rappellent pourquoi ils sont considérés comme des créatures hors du commun. Sur le légendaire tableau « Les Ménines », apparaît la naine de l’Infante Marguerite-Thérèse, Marie Barbola.

   L’un des plus célèbres nains à la Cour de Philippe IV est le petit bouffon du prince Baltazar Carlos : Francisco Lezcano. Ils sont tous deux représentés dans un portrait de 1631. Le nain regarde ailleurs, comme s’il n’avait pas pu tenir en place lors de la réalisation du tableau.

   Plus tard, Lezcano passe au service d’un fonctionnaire de la Cour. Son handicap mental apparaît alors clairement dans un portrait réalisé à cette époque. Entre temps, ce petit personnage susceptible qui ne supporte pas la tromperie a poignardé sa femme dans un accès de jalousie. Elle aurait batifolé avec un autre nain du palais, don Diego de Acedo, lui-aussi modèle de Velasquez… Et bien oui, eux aussi avaient leurs histoires de coeur.

Nains de Cour, coqueluches des princes

Portrait de l’Infant Baltasar Carlos avec le nain Francisco Lezcano, en 1631 par Velazquez (Boson, Museum of Fine Arts)

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Portrait de l’Infant Baltasar Carlos avec le nain Francisco Lezcano, en 1631 par Velazquez (Boson, Museum of Fine Arts)

   Les nains ne sont pas mieux traités en Espagne qu’en France. Dans son récit L’Anniversaire de l’Infante, Oscar Wilde présente le nain comme un « jouet vivant pendant la fête, mais qui, une fois qu’elle est finie, n’est plus qu’un objet au cœur brisé ».

Lorsqu’ils tombaient en disgrâce, parce qu’ils étaient jugés moins distrayants ou parce que leurs pathologies psychiques s’étaient aggravées, ils étaient recueillis à l’hôpital de Saragosse.

   Ce n’est qu’après l’avènement de Philippe V, qui abolit la charge des nains de cour, que ces derniers disparaissent de l’entourage des souverains.

A la Cour d’Angleterre

L’Angleterre semble avoir été de tout temps le pays privilégié des nains ; nulle part on ne les a autant choyés ni entourés de plus de soins, on pourrait presque dire de considération.

Nains de Cour, coqueluches des princes

Richard Gibson par Peter Lely en 1658 (National Portrait Gallery)

   Un certain Richard Gibson va devenir un peintre reconnu, et mener une vie fastueuse à la Cour des Stuarts. Né vers 1615, il sert en tant que page chez une certaine Lady Mortlake. Remarquant son goût pour le dessin, elle décide de le placer chez Francesco Cleyne, directeur d’une manufacture de tapisseries prisée par le Roi.

   Le jeune homme fait de rapides progrès et se perfectionne de lui-même en peinture : il commence à représenter des scènes bibliques et des sujets historiques, puis se spécialise dans l’art du portrait. Il devient célèbre pour ses aquarelles, et ses copies très ressemblantes des tableaux de Peter Lely. Ses portraits miniatures sont très prisés : il aurait réalisé plusieurs fois celui de Cromwell !

   Nous n’avons pas retrouvé d’œuvres portant sa signature (D.G pour Dwarf Gibson), mais elles étaient particulièrement appréciées de ses contemporains.

   Devenu nain du Roi Charles Ier en qualité de page de la garde-robe, Richard Gibson épouse la naine de la Reine Henriette-Marie : Anne Shepherd, représentée sur un portrait de la duchesse de Richmond par Van Dyck.

Le roi et la reine assistèrent à leurs noces, et cette dernière fit présent à la fiancée d’une riche bague ornée d’un superbe diamant.

   Lié aux Stuarts qui se succèdent sur le trône d’Angleterre par une affection réciproque, Gibson est reconnu comme un parfait « gentleman », aux manières distinguées. Il devient professeur de dessin des filles de Jacques II, Anne et Marie, qui seront toutes deux Reines d’Angleterre.

   Le couple formé par Richard et Anne file le parfait amour. Cinq de leurs neuf enfants, normalement constitués, parviendront jusqu’à l’âge adulte. Gibson s’éteint à l’âge de 75 ans en 1690, et son épouse lui survit de vingt ans, rendant son dernier soupir à l’âge de 89 ans !

   Je ne peux manquer de dresser le portrait d’un autre nain évoluant à la Cour de Charles Ier et Henriette-Marie, dont Walter Scott s’inspirera pour l’un de ses romans : Jeffrey Hudson.

   Né aux alentours de 1616, Jeffrey devient très vite la propriété du duc et de la duchesse de Buckingham. Lors d’un banquet organisé par le couple à York House en l’honneur des souverains, Jeffrey surgi d’un pâté de venaison, vêtu comme un chevalier. Il vient se prosterner devant la Reine, qui le prend à son service.

   Jeffrey devient son « nain par excellence » : il est alors âgé de huit ans et mesure cinquante centimètres. A 30 ans, il mesurera un peu plus d’un mètre.

   Malgré une tête disproportionné, on le dit beau, et sensible à la gente féminine. Il conquiert rapidement la confiance d’Henriette-Marie. Lorsqu’elle tombe enceinte, elle le charge d’aller chercher la sage-femme française préconisée par sa mère Marie de Médicis, une certaine dame Péronne.

Tout gonflé de sa mission d’importance, l’homoncule se sentait très fier de se présenter à la cour de France comme ambassadeur extraordinaire de S. M. la reine d’Angleterre.

   Au retour, le bateau anglais qui les transporte est pris par un corsaire qui vole plusieurs objets précieux, cadeaux de la France pour Henriette-Marie. Prisonniers, les deux captifs sont finalement relâchés, moyennant une forte rançon. Entre temps, le 29 mai 1630, Henriette-Marie a fait ses couches et les services de dame Péronne ne lui sont plus d’aucune utilité !

 La vie De Jeffrey Hudson est jalonnée d’aventures rocambolesques. Il combat pour le Roi pendant la guerre civile et, fidèle à sa maîtresse, partage les vicissitudes d’Henriette-Marie puis la suit en France dans son exil en 1644.

   Jeffrey, unanimement décrit comme susceptible, ne supporte pas que l’on moque son physique. Alors qu’Henriette-Marie, éprouvée par sa fuite, doit s’aliter à Nevers, Jeffrey est poussé à bout par les officiers qui l’accablent de surnoms infamants : il menace, rouge de colère, et provoque Sir William Crofts, frère du capitaine des gardes, en duel. Il déclenche l’hilarité générale.

   Finalement, il est décidé que les deux rivaux s’affronteront à cheval, et au pistolet.

La Reine Henriette-Marie avec Jefffrey Hudson en 1633, par Van Dyck

   Sir William se présente muni d’une « longue seringue » pleine d’eau, clamant que cela est bien suffisant. Il termine raide mort, tué d’une balle en plein cœur par un Jeffrey furieux ne n’avoir pas été pris au sérieux !

   Depuis les édits de Richelieu, les duels sont strictement interdits. Henriette-Marie prend la défense de son fidèle serviteur dans une lettre adressée à Anne d’Autriche et Mazarin, arguant du fait que les deux belligérants étant anglais, c’est à elle de juger l’affaire. Elle peut ainsi sauver son nain adoré.

Mais pour se soustraire à la vindicte des amis de la victime, le pauvre nain se vit contraint de retourner en Angleterre.

   C’est avec déchirement qu’il quitte le service d’Henriette-Marie. Bien que la Monarchie des Stuarts soit restaurée depuis 1660, ce retour en Angleterre ne lui est pas salutaire… Contrairement à Richard Gibson, il finit tristement sa vie, enfermé dès 1682 dans la prison de Gate-House à Westminster, soupçonné d’avoir pris part à un complot papiste, et s’éteint à l’âge de 63 ans.

« Joujou », le petit prodige polonais

   Le destin de Joseph Burowlaski est exceptionnel. Né en 1739 dans une famille de petits aristocrates polonais, il a cinq frères et sœurs, dont deux lilliputiens comme lui.

   Sa mère, réduite à la misère après la mort brutale de son mari, cherche à caser ses enfants. Joseph, le plus intelligent (surdoué même) est cédé sans mal à une aristocrate fortunée qui s’est entichée de lui : Madame de Caorliz. Joseph a alors 9 ans et mesure cinquante centimètres. Parfaitement proportionné, il n’a aucune difformité : physiquement, il ne vieillira quasiment pas.

   Madame de Caorliz, veuve (obèse) en mal de compagnie, rebaptise Joseph « Joujou ». Il ne sait ni lire ni écrire mais sait manier l’art de la conversation et occupe la dame. Elle habille, tripote et maquille son « merveilleux bibelot ». De plus en plus cultivé car ayant appris en cachette à lire et à écrire, Joseph fait les délices de son salon. Elle en tire profit, jusqu’au jour où elle se déniche un second mari et tombe enceinte : elle ne doit plus poser les yeux sur un nain pour préserver l’enfant à venir !

Nains de Cour, coqueluches des princes

Joujou en 1782 par Philip Reinagle

   L’une de ses amies, la comtesse Humiecka, récupère Joujou. Elle devient non seulement sa protectrice mais aussi son mentor. Elle lui fait confectionner des vêtements de luxe, lui donne des leçons de maintien et développe ses capacités intellectuelles et artistiques.

   Petit prodige, il assimile tout, danse à merveille, sait parler quatre langues et surtout, se révèle un extraordinaire musicien.

   La comtesse Humiecka emmène Joujou dans toutes les Cours européennes, au cours d’une tournée initiatique qui la rend célèbre.

   Violoniste accompli, Joseph Burowlaski devient une légende. Il joue à la Cour du Roi George III d’Angleterre, s’assoit sur les genoux de l’Impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, se rend dans les Cours de Suède et de Pologne, fait les délices de Marie Leszczynska et du duc d’Orléans en France. On s’arrache ce génie, tout le monde veut assister à ses concerts, où il danse et joue de la musique avec un talent incroyable.

   Joujou nous a laissé des Mémoires, rédigées en français, qui révèlent une grande lucidité. Se considérant comme une « merveille », un monstre « digne d’être montré », il sait que sans cette apparence il n’aurait jamais pu développer son esprit et devenir ce virtuose recherché dans toute l’Europe.

   Joujou grandit, mais très lentement. Sa puberté est aussi tardive que sa croissance : autour de vingt-cinq ans. Les femmes, qui le laissaient de marbre lorsqu’elles le tripotaient comme une peluche, éveillent soudain des désirs érotiques. Malheureusement sa passion amoureuse lui fera aimer des femmes qui, toujours de taille normale, se joueront de lui. Il se marie tout de même en 1779 avec Isaline Barboutant, dame de compagnie à la Cour polonaise : elle lui donne trois filles.

   Plus les années passent, plus il aspire à être aimé et reconnu pour son talent, sans vivre sous la protection des princes. Ce qui s’avère difficile, puisque sa célébrité est subordonnée à son apparence. Il essaie jusqu’à la fin de sa vie de jouer sur les deux tableaux : ses dons, réels, et sa petite taille.

   Âgé de 45 ans, il émigre et reste en Angleterre jusqu’à sa mort, vagabondant en Ecosse ou en Irlande pour jouer dans les bordels et dans les bals publics. Il meurt à l’âge très avancé de 98 ans ! Entre temps, il a fait la connaissance, à la Cour de Lorraine, de son grand rival en terme de petite taille  : Bébé.

A la Cour de Lorraine

   En 1759, la comtesse Humiecka se rend à la Cour de son cousin le duc de Lorraine Stanislas Leszczynski. Elle traîne Joujou à sa suite.

   Stanislas croit posséder le plus petit homme du monde. Il s’agit de Nicolas Ferry : à sa naissance en 1741, il mesure vingt-et-un centimètres seulement ! Stanislas et Nicolas Ferry, acquis par le duc à l’âge de 5 ans, sont liés par une affection réciproque. Stanislas surnomme d’ailleurs Nicolas « Bébé », et c’est de là que viendrait le terme utilisé pour désigner un enfant en bas âge…

   Bébé est vif, constamment en mouvement, gentil et farceur, mais peut se montrer aussi paresseux, têtu, et surtout jaloux. Il aime beaucoup une certaine princesse de Talmond, une femme qui s’est donnée du mal pour chercher en vain à l’instruire. Lorsqu’il la voit, un jour, caresser un petit chien, il devient fou, lui arrachant la pauvre bête des mains puis la jetant par la fenêtre en s’écriant : « Pourquoi l’aimez-vous plus que moi »… !

   Les capacités intellectuelles de Bébé semblent être très limitées. Jamais on ne parviendra à lui apprendre à lire et à écrire. Il goûte fort la musique et danse avec grâce, mais cela ne suffit par pour rivaliser avec Joujou…

   Lorsque ce dernier arrive à la Cour de Stanislas, Bébé est pris d’une jalousie féroce. Un peu plus grand et un peu plus fort que son rival, il essaie de le tuer en le poussant dans une cheminée. Heureusement, Joujou en réchappe !

   Bébé et Joujou ne sont pas frappés du même type de nanisme. Chez Bébé, le corps se déforme vers l’âge de sa puberté, atteint vers 15 ans. Contrairement à Joujou, il se met à décliner prématurément. A l’âge de vingt-deux ans, son corps est celui d’un vieillard : il ne peut plus se déplacer, respire difficilement, ne supporte plus le froid…

   Il meurt le 9 mai 1764 dans les bras de sa mère Nicole Ferry, après plusieurs jours de souffrances. Stanislas lui fait rendre tous les honneurs funèbres. Son squelette, précieusement conservé au Musée de l’Homme, sert toujours à faire avancer la science…

Nains de Cour, coqueluches des princes

Effigie de Bébé au musée Lorrain de Nancy

Sources

♦ Les nains et les géants, de Edouard Garnier

♦ Le Magasin Pittoresque, Volume 7, de Edouard Charton

♦ Au coeur de l’Histoire Europe 1 : Joujou, nain de Cour , présenté par Franck Ferrand

♦ Catherine de Médicis : Epouse d’Henri II, de Jean-Pierre Poirier

Marie-Thérèse d’Autriche : Epouse de Louis XIV, Stanford University Libraries

♦ Henriette de France: Reine d’Angleterre (1609-1669), de Henri Carré

♦ Henri IV, de Jean-Pierre Babelon

♦ le figaro hors-série; Velázquez le grand d’Espagne; l’homme du roi, le maître du siècle d’or, les secrets de l’infante

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