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A nous d’Elin Hilderbrand

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

⭐ A nous, d’Elin Hilderbrand

A nous d’Elin Hilderbrand

Nombre de pages :  450 pages.
Éditeur :  JC Lattès
Date de sortie :  7 juin 2017
Collection :  Romans Etrangers
Langue :  Français
ISBN-10 :  2709659476
ISBN-13 :  978-2709659475
Prix Éditeur :  22 euros
Disponible sur Liseuse :  Oui

Son résumé :

Trois rivales.
Une même maison.
La porte ouverte à toutes les jalousies…

Laurel Thorpe, Belinda Rowe et Scarlett Oliver n’ont que deux choses en commun : l’amour pour un homme qu’elles ont toutes les trois épousé, Deacon Thorpe (un chef célèbre doté d’un appétit insatiable pour la vie) et la profonde antipathie qu’elles se témoignent mutuellement. Trois femmes uniques et indépendantes, mais radicalement différentes. Laurel : la première petite amie de Deacon, rencontrée au lycée, une assistante sociale à la beauté naturelle. Belinda : une actrice hollywoodienne capricieuse et difficile à vivre. Scarlett : une beauté du sud vivant des rentes de sa famille et de son sex appeal. Au fil des années, elles ont adopté la meilleure stratégie qui soit : s’éviter à tout prix.
Mais cet équilibre fragile menace de s’effondrer quand Deacon trouve la mort dans son endroit préféré au monde : une vétuste villa de vacances de Nantucket. Le dernier souhait de Deacon est que sa famille recomposée se réunisse sur son île adorée pour lui faire ses adieux. À contrecoeur, Laurel, Belinda et Scarlett acceptent. Et les voilà contraintes de partager le même toit avec les enfants de Deacon et son meilleur ami, dans cette villa où chacune a ses souvenirs (…)

Mon avis :

Deacon est un grand chef-cuisinier qui a une notoriété aussi grande que Gordon Ramsay dans notre réalité. Quelquefois un peu « bordeline », il a toujours su garder l’affection du public… Enfin, il « avait », car il est passé de vie à trépas. Cette mort inattendue va alors réunir les trois femmes qu’il a aimé, ses enfants et son meilleur ami dans la villa familiale de Nantucket.  Amertumes, rancunes, secrets enfouis… Tout va être mis à plat durant ce week-end de deuil. 

Me voilà de retour à Nantucket ! L’autrice, qui a une très grande affection pour cette île, l’utilise comme cadre pour tous ses romans. C’est avec la sensation de revenir dans un lieu familier que je m’y suis plongée.
Bien que la mort de Deacon arrive très vite (dans les premières pages), sa présence est partout au fil des pages. On a quelques brides de son passé, l’impact de l’abandon de son père sur sa vie d’adulte, son mariage avec Laurel, puis Belinda et sa dernière épouse en date, Scarlett et ses relations avec ses enfants.
Il aurait pu être facile de sentir de l’animosité envers cet homme qui ne semble guère constant, mais l’autrice arrive à travers ses failles et ses blessures d’enfance, à nous faire ressentir un peu de peine pour sa personne (vraiment un peu).

L’impact de sa disparition sur les membres de sa famille se dévoile à travers une narration à plusieurs voix. Se mêlant à la tristesse, on décèle alors de vieilles colères non apaisées teintés d’amertume, surtout entre les trois femmes. A la différence des enfants de Deacon qui eux semblent être attachés les uns aux autres.
L’ambiance électrique est bien mise en scène par l’autrice, surtout à travers les rapports de Laurel et Belinda, les deux premières épouses. La tension est palpable et les coups bas sont de mises.
Rires, larmes, amour, colère, espoir… Il y’a un bon équilibre entre tous ses sentiments, gardant ainsi une certaine légèreté au récit. 
Bien que je me sois doutée de la fin quelque peu prévisible, j’ai apprécié de retourner vers Nantucket et partager les quelques jours de cette famille.

Pourtant, deux points du récit me laissent sur un sentiment mitigé. Tout d’abord, il y’a la dernière épouse de Deacon, Scarlett. Bien que citée plusieurs fois dans le récit, elle arrive dans la villa à la moitié du roman. J’ai eu l’impression qu’elle débarque tel un « cheveu sur la soupe ». La tension bien menée entre Laurel et Belinda perd de son éclat à sa présence, pour devenir semblable à des disputes d’enfants capricieux. Et pour ne pas arranger les choses, Scarlett est vraiment caricaturale dans le rôle de la midinette égocentrique.
Mais ce qui m’a vraiment déçue, c’est le traitement des relations de Deacon avec ses enfants. L’histoire se concentre sur ces deux aînés, Hayes et Angie. L’autrice met en avant le ressenti de la jeune femme face à la disparition de son père. Tout comme les autres personnages du roman, elle se retrouve à un tournant de sa vie. On suit avec détail son évolution, mais, j’aurais voulu que ce soit de même pour Hayes. Bien que l’on comprenne que ses sentiments ont du mal à être clairs pour certaines raisons, on effleure à peine la relation qu’il a entretenue avec son père. Et c’est vraiment dommage, car toute la vie de Deacon a été influencée par l’abandon du sien. Hayes a été son premier enfant et son seul fils. Il aurait été intéressant de mettre en miroir la jeunesse d’Hayes et celle de son père.  D’ailleurs, beaucoup de questions resteront en suspens: Quelle fut leurs relations après le divorce de Deacon avec sa mère, Laurel ? Que ressent vraiment Hayes pour son père ? Est-ce que celui-ci a influencé sur son train de vie ? Etc, etc…

Pour conclure, j’ai passé un assez bon moment avec cette nouvelle histoire d’Elin Hilderbrand. Sa plume est toujours agréable et vive. On a même le plaisir d’y trouver quelques recettes de ce cher Deacon au sein du roman. Il est juste regrettable que le traitement des personnages ne soit pas le même pour tous, donnant quelquefois des situations assez bancales, voire même ahurissantes. Ce n’est pas la meilleure de ses romans, mais il aura le mérite de vous divertir et de vous faire (re)découvrir Nantucket.

plutot-pas-mal

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⭐ A nous, d’Elin Hilderbrand

A nous d’Elin Hilderbrand

Nombre de pages :  450 pages.
Éditeur :  JC Lattès
Date de sortie :  7 juin 2017
Collection :  Romans Etrangers
Langue :  Français
ISBN-10 :  2709659476
ISBN-13 :  978-2709659475
Prix Éditeur :  22 euros
Disponible sur Liseuse :  Oui

Son résumé :

Trois rivales.
Une même maison.
La porte ouverte à toutes les jalousies…

Laurel Thorpe, Belinda Rowe et Scarlett Oliver n’ont que deux choses en commun : l’amour pour un homme qu’elles ont toutes les trois épousé, Deacon Thorpe (un chef célèbre doté d’un appétit insatiable pour la vie) et la profonde antipathie qu’elles se témoignent mutuellement. Trois femmes uniques et indépendantes, mais radicalement différentes. Laurel : la première petite amie de Deacon, rencontrée au lycée, une assistante sociale à la beauté naturelle. Belinda : une actrice hollywoodienne capricieuse et difficile à vivre. Scarlett : une beauté du sud vivant des rentes de sa famille et de son sex appeal. Au fil des années, elles ont adopté la meilleure stratégie qui soit : s’éviter à tout prix.
Mais cet équilibre fragile menace de s’effondrer quand Deacon trouve la mort dans son endroit préféré au monde : une vétuste villa de vacances de Nantucket. Le dernier souhait de Deacon est que sa famille recomposée se réunisse sur son île adorée pour lui faire ses adieux. À contrecoeur, Laurel, Belinda et Scarlett acceptent. Et les voilà contraintes de partager le même toit avec les enfants de Deacon et son meilleur ami, dans cette villa où chacune a ses souvenirs (…)

Mon avis :

Deacon est un grand chef-cuisinier qui a une notoriété aussi grande que Gordon Ramsay dans notre réalité. Quelquefois un peu « bordeline », il a toujours su garder l’affection du public… Enfin, il « avait », car il est passé de vie à trépas. Cette mort inattendue va alors réunir les trois femmes qu’il a aimé, ses enfants et son meilleur ami dans la villa familiale de Nantucket.  Amertumes, rancunes, secrets enfouis… Tout va être mis à plat durant ce week-end de deuil. 

Me voilà de retour à Nantucket ! L’autrice, qui a une très grande affection pour cette île, l’utilise comme cadre pour tous ses romans. C’est avec la sensation de revenir dans un lieu familier que je m’y suis plongée.
Bien que la mort de Deacon arrive très vite (dans les premières pages), sa présence est partout au fil des pages. On a quelques brides de son passé, l’impact de l’abandon de son père sur sa vie d’adulte, son mariage avec Laurel, puis Belinda et sa dernière épouse en date, Scarlett et ses relations avec ses enfants.
Il aurait pu être facile de sentir de l’animosité envers cet homme qui ne semble guère constant, mais l’autrice arrive à travers ses failles et ses blessures d’enfance, à nous faire ressentir un peu de peine pour sa personne (vraiment un peu).

L’impact de sa disparition sur les membres de sa famille se dévoile à travers une narration à plusieurs voix. Se mêlant à la tristesse, on décèle alors de vieilles colères non apaisées teintés d’amertume, surtout entre les trois femmes. A la différence des enfants de Deacon qui eux semblent être attachés les uns aux autres.
L’ambiance électrique est bien mise en scène par l’autrice, surtout à travers les rapports de Laurel et Belinda, les deux premières épouses. La tension est palpable et les coups bas sont de mises.
Rires, larmes, amour, colère, espoir… Il y’a un bon équilibre entre tous ses sentiments, gardant ainsi une certaine légèreté au récit. 
Bien que je me sois doutée de la fin quelque peu prévisible, j’ai apprécié de retourner vers Nantucket et partager les quelques jours de cette famille.

Pourtant, deux points du récit me laissent sur un sentiment mitigé. Tout d’abord, il y’a la dernière épouse de Deacon, Scarlett. Bien que citée plusieurs fois dans le récit, elle arrive dans la villa à la moitié du roman. J’ai eu l’impression qu’elle débarque tel un « cheveu sur la soupe ». La tension bien menée entre Laurel et Belinda perd de son éclat à sa présence, pour devenir semblable à des disputes d’enfants capricieux. Et pour ne pas arranger les choses, Scarlett est vraiment caricaturale dans le rôle de la midinette égocentrique.
Mais ce qui m’a vraiment déçue, c’est le traitement des relations de Deacon avec ses enfants. L’histoire se concentre sur ces deux aînés, Hayes et Angie. L’autrice met en avant le ressenti de la jeune femme face à la disparition de son père. Tout comme les autres personnages du roman, elle se retrouve à un tournant de sa vie. On suit avec détail son évolution, mais, j’aurais voulu que ce soit de même pour Hayes. Bien que l’on comprenne que ses sentiments ont du mal à être clairs pour certaines raisons, on effleure à peine la relation qu’il a entretenue avec son père. Et c’est vraiment dommage, car toute la vie de Deacon a été influencée par l’abandon du sien. Hayes a été son premier enfant et son seul fils. Il aurait été intéressant de mettre en miroir la jeunesse d’Hayes et celle de son père.  D’ailleurs, beaucoup de questions resteront en suspens: Quelle fut leurs relations après le divorce de Deacon avec sa mère, Laurel ? Que ressent vraiment Hayes pour son père ? Est-ce que celui-ci a influencé sur son train de vie ? Etc, etc…

Pour conclure, j’ai passé un assez bon moment avec cette nouvelle histoire d’Elin Hilderbrand. Sa plume est toujours agréable et vive. On a même le plaisir d’y trouver quelques recettes de ce cher Deacon au sein du roman. Il est juste regrettable que le traitement des personnages ne soit pas le même pour tous, donnant quelquefois des situations assez bancales, voire même ahurissantes. Ce n’est pas la meilleure de ses romans, mais il aura le mérite de vous divertir et de vous faire (re)découvrir Nantucket.


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