Le grand méchant renard et autres contes

Le Grand Méchant Renard et autres contes est à l’origine une bande-dessinée de Benjamin Renner, publié aux éditions Delcourt dans la collection Shampooing en 2015. Elle a reçu plusieurs prix dont le Fauve d’Angoulême 2016 Prix jeunesse. Benjamin Renner et Patrick Imbert avaient adapté au cinéma Ernest et Célestine en 2012 j’étais tombée amoureuse de leur travail.

Le grand méchant renard

Synopsis : Ceux qui pensent que la campagne est un lieu calme et paisible se trompent, on y trouve des animaux particulièrement agités, un Renard qui se prend pour une poule, un Lapin qui fait la cigogne et un Canard qui veut remplacer le Père Noël. Si vous voulez prendre des vacances, passez votre chemin…

Avis : Le Grand Méchant renard se décompose en trois contes joué par nos amis les animaux. Les interludes sont amusants, on y croisent les différents acteurs/animaux. Cela permet de lier en entre eux les trois contes et d’être plus fun qu’une simple voix off.

La partie technique est impeccable, le studio a été créé pour ce film, et j’espère qu’ils pourront en faire bien d’autres.

J’ai beaucoup apprécié Le Grand Méchant Renard et autres contes, cependant j’ai tout de même une net préférence pour Ernest et Célestine. Le petit clin d’œil à Ghibli m’a fait chaud au cœur aussi. Le fait de ne pas avoir une seule et même histoire m’a un peu déranger. Je trouve qu’on ne voit pas assez le renard.

Même si dans la dernière histoire on parle du Père Noël qui n’existe pas, le fait de le voir quand même en vrai cela permet aux enfants d’oublier tout ce qui est dit avant. Ils seront ravis de cette histoire (même en plein été).

Restez jusqu’au bout du générique  il est rigolo et vous n’aurez pas l’impression d’attendre pour rien (si, si).

Technique impeccable, dessin magnifique, petites histoires amusantes, personnages attachants, bref Le grand méchant renard et autres contes est une belle réussite française. Malgré quelques défauts je ne peux que vous  recommander d’y emmener vos enfants (ou même d’y aller en tant que Grand Enfant comme moi).