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#off17 – 2:14

Publié le 17 juillet 2017 par Morduedetheatre @_MDT_

#OFF17 – 2:14

Critique de 2:14, de David Paquet, vu le 16 juillet 2017 au Théâtre du Roi René
Avec Claire Olier, Pauline Buttner, Marc Patin, Alexandre Schreiber, Arthur Viadieu, Ludovic Thievon, Ninon Defalvard, Barbara Chaulet, Bob Levasseur, Grégoire Isvarine, Camille Plocki, dans une mise en scène de Marie-Line Vergnaux

Un nouvel hasard du OFF. On loupe forcément des spectacles lorsqu’on parcourt le programme, donc lorsque des compagnies me contactent directement pour me proposer le leur, je prends toujours le temps d’aller voir le pitch (et l’horaire, évidemment). Comprenant rapidement que 2:14 traite de la question de la jeunesse et du passage à l’âge adulte avec toutes les questions qu’il entraîne, qui me touchent directement, et malgré ma peur d’être déçue devant le choix des questions traitées face à l’infinité de celles qui me trottent, entraînée en plus par la mention spécial du prix Théâtre 13, j’ai choisi d’entamer mon dernier jour du OFF par ce spectacle.

On découvre ici l’histoire de 5 personnages, des adolescents dans un collège. 5 histoires qui se croisent, 5 destins liés par un dénouement plutôt attendu mais qu’importe. L’essentiel ici n’est pas dans le résultat mais bien plus dans le chemin parcouru, puisque c’est la période adolescente qui est abordée. C’est donc bien l’évolution, la démarche qui est mise en valeur dans ce spectacle assez révélateur des perturbations induites par cette étape délicate de la vie.

Et il faut reconnaître que le sujet est assez bien traité. D’abord, il y a de belles idées de mise en scène et surtout une entrée en matière très percutante, à la fois recherchée, évidente, et poétique. Et si par la suite les situations tendent un peu vers le mélo, on l’excuse assez facilement : l’adolescence n’est-elle pas en elle-même une période tout à fait dramatique ?

Les jeunes comédiens – ils sont beaucoup sur scène, ce qui fait plaisir – servent ce texte avec la spontanéité et le reste d’innocence fidèles à cet âge de tous les questionnements, toutes les transformations, toutes les décisions fondamentales qui nous semblent alors décisifs pour notre vie future. Ils ont cette incarnation-là de l’importance du présent, de l’impact qu’il peut avoir et de l’angoisse qu’il représente.

Conseillée pour ceux qui n’ont pas peur de se rapprocher de trop près de cette période bien vite oubliée.  



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