Elle n’a pas de sœur, « E dans O », mais observe celles qui partagent l’enfance. De son fils, elle espère qu’il « saura être / Autre et un ». Elle regarde autour d’elle, fait des portraits de celles et ceux qu’elle croise. Écrit des vers courts, sans doute pour le rythme, ou pour les cueillir comme des fleurs, « Une à une / Pour en faire / Un joli bouquet ». Bouquet de couleurs, celles de l’arc-en-ciel, de Newton précise-t-elle, trouvées sur une île, dans un tableau, dans le désert, sept couleurs et un hommage à Magritte, « Les yeux derrière la tête ».
Elle n’a pas de sœur, mais a demandé à Marie-Françoise de venir avec elle et de lire quelques-uns de ses textes en couleurs, et puis de dire un texte de René de Obaldia et de faire le portrait d’une femme, ayant beaucoup travaillé, et découvert, après une vie à l’Éducation nationale, qu’il y en avait une autre qu’elle vit aujourd'hui sur des scènes de slam.