Extraits du livre de Kees Ouwens, Du perdant & de la source lumineuse, traduit par Elke de Rijcke et dont on peut lire une note de lecture signée Mazrim Ohrti.
LE TEMPS MANQUE POUR SON ENCOMBREMENT DE CHEMINS
Le même mercredi que j'étais sorti du lieu du
retardement en voiture à deux, je m'attardais
seul dans le disparaître, à ce que ce là se perdait
jusque dans mes cellules, pour être visité
comme il se présentait,
Pour s'en occuper à la première occasion
sur le chemin du retour ; un ailleurs au travers de la route,
les côtes une colonnade de chapiteaux plus élancés
que les colonnes, un pré d'herbe profond d'une abside,
La perspective clôturée en chœur,
cour de séjour, vaisseau retenu, reconnaissance
libre de signalement, et le teint du feuillage était
encore charnel à son amorce
Dernièrement le but est survenu, l'acte
ajouté au motif jusqu'à se différencier
sans être déplacés,
le lieu que vous ouvriez comme un tiroir dans votre corps
mais le champ était d'aspect végétal
/
CELA LEUR MESSAGE C'EST LÀ
Chien des champs chien dépourvu de champ odorant en aveux
déploiement éminent en forme de lointain champ en soi
jugé trop laborieux
Ils cohabitent avec celui-ci sous une verrière, ils y séjournent à l'extérieur
Les champs flairent le terrain de leur vue, les arbres alignés témoignent,
ils les devancent, mesure à l'estimation, et la distance
se porte garant de la valeur, la fédération est disponible
là où les touche ce qui frappe l'œil, l'importance vitale
posée là-bas sur la queue de l'oiseau, la mer à sa solde
moyennant la loi de fouler l'espace, le temps,
perdent leur validité, et que le chien d'arrêt, le chien
De leur promenade, va courir quand ils chassent
sur le domaine au pas de l'enfant, reste en attente
de leur seconde inspection
La chasse non terminée jusqu'alors jusqu'à ce qu'ils
accouchent — champ inodore défiant l'œil largement en avant voie aérienne plus étroite que le cristallin réveillant la vision aveu résigné sans chien sous-peuplé le champ d'où le gibier s'enfuit — de l'issue
De par leur origine ils n'ont rien
ils n'ont pas de message
Ils regardent bien odorants mais la vision leur revient plus large
Le quelque chose qui est leur salaire se tait
leur salaire le mérite
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DE LA DESTINÉE ET DE LA RÉPUGNANCE
La nuit tombera comme la botte à la jambe
du pondéré, l'équilibre d'accroissement
et de dégradation, le lièvre mort de peur de l'angoisse,
Déplace le rassasié jusqu'en dehors des murs
— après le repas, comme d'habitude — l'envahit
l'air, sa figure enveloppée comme une silhouette,
Apparition singulière, se dégourdit les jambes
sur les trottoirs, et la fourmi à ses pieds,
du même calibre que son zèle, ne se laisse pas bouffer
Le pronom relatif — il l'étend,
le détermine — peut l'enchaîner
à l'antécédent, pas le perpétuer désormais,
Épiloguer il est annoncé. Il saura apprécier
alors, qu'il s'avouera vaincu par la chaîne,
il se le laisse advenir comme le miroir le fait avec lui, et
La balle qui a rebondi jusqu'à l'entrave, ligote celui qui bouge.
Aussi la bête exemplaire pose-t-elle la tête
contre son épaule jusqu'à l'os, le destin en main.
Ce classement, attention, classé par précaution,
est la harpe dissonante, le coin de rue
des vents chassés par Éole, et le tourbillon,
Sans patrie à l'intérieur, détruit l'inclusion
/
CE N'EST PAS LA DISSIMULATION NON PLUS QUE ÇA MONTRE
Finalement, ta répugnance transmise dans le dire le plus tordu, l'œil divin te dépassant par retrait
Constant mais descellement au plus large quand tu quittes
le chemin devant la maison à bout de nerfs entre possession et
arrachement,
Le royaume millénaire de la fuite du temps, le familier perçu comme le neutre, t'est notifié l'approche
Propre à la carrosserie, ton attente impatiente à droite vis-à-vis de l'optique, à la liste nickelée de son pare-vent une étoile — ton œil
Comme accompagnement — attribuée par l'Ouest, quand tu pénètres l'enclos devançant ton ombre d'un pas, l'espadon d'équipement
Et de lumière d'ambiance, accalmie noire par oubli, te coupe le temps d'un souffle, pour que tu quittes les enfers,
Apparaisse dans la visière de l'horizon, résiste à la lumière, te déshérite de ton union, et qu'à ton oreille, obéissant à la privation
La plus urgente de ton corps, son pavillon près de la voiture quand la lumière rasante cueille aux rayons, tu soustraies le son,
Extirpes l'esquive tout comme au moi l'autre inconnu
Et le moi à ça, chacun d'un pas à mi-chemin, une
jambe dans l'heure, l'autre dans l'au-dehors, où que
Ça puisse — quand tu regardes autour — s'être ménagé, l'étendue prise en considération,
Dans la lumière de reflet
Kees Ouwens, Du perdant & de la source lumineuse, 2017, traduit et postfacé par Elke de Rijke, La Lettre volée, coll.« Poiesis », 96 p., 16,00 €, pp. 32, 45, 46 et 76. (Choix de Mazrim Ohrti).