Le peintre Gregory Forstner (né en 1975) se définit ainsi : « je suis Autrichien, Français, Espagnol et né au Cameroun de grands-parents nazis d’un côté, et de l’autre, d’un grand-père qui a participé à la Résistance. » On ne sort pas indemne d’une telle filiation (qui, par sa mère, remonte à Xavier de Maistre). Devrait-on pour autant y trouver une explication à son art singulier, qui serait la traduction d’une culpabilité ou une manière d’exorcisme ? Ce serait très simpliste, car sa peinture se nourrit trop d’une profonde connaissance de l’histoire de l’art pour se limiter à cette tentative de définition.