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Fantômes histoires troubles, Joe Hill

Par Maliae

Fantômes histoires troubles, Joe HillRésumé : Finney sait qu’il n’en a plus pour longtemps. Le taré qui l’a kidnappé et jeté dans cette cave n’en est pas à son coup d’essai : plusieurs adolescents ont disparu ces derniers mois. Le voilà enfermé dans un sous-sol obscur, avec pour seule compagnie un vieux matelas crasseux, une cuvette de toilettes et… un téléphone. Un antique téléphone mural à cadran, dont les fils, sectionnés, ne vont nulle part. Un téléphone qui se met à sonner.
Glaçantes, effrayantes ou simplement d’un noir d’encre, les quinze nouvelles de ce recueil ne se contentent pas de renouveler la grande tradition du fantastique, elles confirment la naissance d’un écrivain dont on entendra parler, à coup sûr, dans les années à venir…

Avis : Que dire de ce livre? Je m’attendais à des nouvelles bien frissonnantes, qui allaient me foutre la trouille, et où au moins parler de fantômes et les décliner de différentes façons. Sauf que non, et j’avoue que ça m’a plutôt déçue. Les fantômes on les voit pas tellement (quelques fois mais pas à chaque fois), et une seule nouvelle m’a réellement mise mal à l’aise et un peu effrayé c’est « Le téléphone noir », ce téléphone qui se met à sonner tout seul comme ça, dans une cave, c’était un peu glaçant. Mais le reste? Pas du tout. Les histoires sont même presque jolies pour certaines, touchantes, d’ailleurs ma préférée est celle de l’espèce de garçon en plastique gonflable, une très belle histoire d’amitié que j’ai vraiment adoré « Pop Art ». Les autres ne m’ont pas marqué plus que ça, il y a celle qui fait un clin d’oeil à Kafka et en même temps dénonce les massacres dans les écoles « Stridulations ». Il y a aussi celle qui a une fin très ironique et assez plot twist « la cape » et celle assez jolie de ce fantôme qui revient au cinéma « Dernier cri », ou finalement celle de la mère bizarre qui agresse ses enfants (et dont j’ai absolument pas compris la fin). Il y a également la dernière nouvelle « Escamotage » que je n’ai même pas fini tellement je la trouvais longuette. Il y a des nouvelles que j’ai même carrément oublié.

De façon générale, je suis plutôt déçue et mitigée par cette lecture, j’m’attendais à autre chose, et très souvent j’avais du mal avec les nouvelles et je comptais les pages avant d’arriver à une autre. J’ai mis très longtemps à lire ce livre parce que je l’intercalais entre d’autres, et c’était limite une corvée de me dire « allez je me lis une ou deux nouvelles ». 
C’est dommage parce que les thèmes auraient pu être intéressants, mais je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas du tout accroché. Pourtant j’ai découvert Joe Hill avec Cornes que j’avais adoré. Mais là ça ne l’a pas fait du tout, je n’avais que peu d’empathie pour les persos et je m’ennuyais en lisant.

Ça ne l’a donc pas fait avec moi, et c’est bien dommage.

Phrases post-itées : 
« C’est que ça ne va pas de soi… le fait que rien puisse être quelque chose. Qu’un truc qui ne peut être vu ni mesuré puisse quand même exister et avoir un sens. C’est pareil avec l’âme, quand on y réfléchit. »

« Une chose qui ignore qu’elle est vivante n’est pas censé savoir qu’elle est morte. »

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