Balades sur la Terre à l'envers nous emmène (ou pas) dans un univers d'une noirceur totale. Une pièce qui mêle danse, chansons, musique live, théâtre, et nous laisse dans un épais brouillard d'incompréhension...
Un genre surréaliste. Si on ne connaît pas l'univers du poète contemporain Dylan Thomas dont il est question ici, cette pièce n'est clairement pas le meilleur choix. Balades sur la terre à l'envers explore un monde imaginaire très très singulier et inaccessible, dans une atmosphère électro-rock à laquelle on n'a vraiment pas réussi à adhérer. Même Surmâle(s, à côté, on en redemanderait presque !
Difficile de faire plus sombre. Les neuf tableaux chorégraphiques de cette création ont des airs d' apocalypse. En effet, les comédiens sont entièrement vêtus de noir et évoluent dans une pénombre à peine traversée par des lumières bleutées, autour d'un squelette d'animal... On a l'impression de se retrouver dans un rituel occulte, que les musiques, textes et pas de danse ne viennent franchement pas illuminer. C'est étrange, presque glauque, et à peu près aussi captivant qu'une chaîne de télévision cryptée. En d'autres termes : on est complètement passés à côté.
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