Restez calme
Les occasions de voir l’animal à photographier dans la nature sont super rares ? C’est qu’il y a sans doute un truc qui coince quelque part. Pas la peine de pester et de se mettre dans une colère noire pour ça.
L’idée, c’est plus de se poser tranquillement et de se demander pourquoi (quand je cherche mes clés de voiture genre … 10 fois par jour, ma femme me dit la même chose : pose toi et réfléchi. Ça marche, j’avoue).
Hormis si votre seule satisfaction est d’être tranquille dans la nature, auquel cas, tout va bien … ce qui cloche est sans doute là :
Dans votre connaissance de la biologie de l’animal convoité. Le fameux point n° 2 de mon système à 5 étapes. Après avoir choisi le sujet à photographier, il faut le CONNAITRE. Et pas qu’un peu.
Je vois bien trop souvent des photographes, et des bons techniquement, qui partent bille en tête, mais qui ne verront jamais (ou trop rarement) l’animal recherché sur le terrain. Ils n’ont évidemment aucune chance de tomber dessus.
Pourquoi ? Parce que le rythme de vie de n’importe quel animal est réglé comme du papier à musique. Et sans connaitre la partition, autant partir aux champignons.
Ce qui leur manque ? Avoir en tête (ET sur le bout des doigts, les deux) :
- Quand l’animal est actif.
- À quoi il ressemble vraiment.
- Où il se trouve.
- Ce qu’il mange.
- Son mode de reproduction.
- Ses sens les plus efficaces.
- Son comportement.
Bref, son mode de vie. Ces infos là, elles peuvent tout changer pour eux.
Un peu de méthode
Même topo avec des gens qui ont digéré tout ça (et sur certaines espèces, ça peut faire un paquet d’infos), mais qui cherchent à aller sur le terrain sans aucune méthode.
Au bout du compte ? Et bien tout ce qu’ils ont appris ne leur sert pas à grand chose. Optimiser et rendre utilisable les connaissances bio des animaux demande quelques techniques.
Exemple : ils savent que le chevreuil aime naviguer entre bois et prairies. Très bien. Mais des endroits comme ça, il y en a un beaucoup par chez nous. Il ne suffit pas de se poser sur une lisière de forêt un soir.
Il faut plus que ça. Bien sur, l’endroit est potentiellement bon. Mais c’est comme essayer de rencontrer Vincent Munier au Parc des Princes un soir de finale. Les probabilités sont limitées.
Comment faire alors pour faire matcher ce que vous avez appris dans les bouquins et ce qui se passe réellement sur le terrain ? En apprenant à cibler précisément vos recherches. Ca paraît facile à dire comme ça. Et dur à réaliser.
Pour y parvenir ?
Le meilleur investissement que vous puissiez faire c’est d’y aller progressivement. Etape par étape. Jusqu’à ce que vous découvriez tout ce qui se passe dans la tête de l’animal.
Ça va tout vous donner :
- Quoi chercher exactement.
- Où aller pour trouver ça.
- Quelles conclusions précises à en tirer.
L’idée est de se créer un emploi du temps de l’animal.
Je vous montre comment faire tout ça dans ma nouvelle formation uniquement accessible sur la Photo Animalière Académie.
Donc oubliez les sorties photo sans un maximum de préparation. Parce que ça ne fonctionne pas (et c’est logique quand on connait la frousse viscérale qu’on les animaux sauvages envers les hommes).
Il existe un paquet de moyens bien plus efficaces pour savoir quasi-systématiquement où sont les animaux. Y compris tout près de chez vous (ça tombe bien, c’est quand même plus pratique pour être opérationnel).
Vous pouvez même découvrir des infos que vous ne pensiez voir que dans les bouquins spécialisés. De la trace de patte à l’odeur laissée jusqu’à la présence de mouches pour certains animaux.
Jusqu’à ce que vous connaissiez le sujet mieux que le vieux fermier du coin.
Voici comment rentrer littéralement dans l’intimité de l’animal, et découvrir tout ce qu’il faut savoir pour le voir en vrai. A chaque fois.