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Projet Anastasis de Jaques Vandroux

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

⭐ Projet Anastasis de Jacques Vandroux

Projet Anastasis de Jaques VandrouxNombre de pages : 528
Editeur : Robert Laffont
Date de sortie : 8 juin 2017
Langue : Français
ISBN-10 : 2221200403
ISBN-13 : 978-2221200407
Prix éditeur : 20€
Disponible sur liseuse : Oui

Résumé :

Dans un monde où même le pouvoir s’achète, la vie humaine a-t-elle encore un prix ?
Jean Legarec, responsable d’une agence privée de renseignements, est un expert en affaires sensibles. Mais il est loin d’imaginer ce qui l’attend lorsqu’il accepte d’enquêter sur la disparition d’un enfant. Ce dernier, petit-fils d’un homme politique influent, a été enlevé lors du chaos qui a suivi un attentat perpétré à Notre-Dame de Paris. Très vite, Legarec découvre qu’il ne s’agit pas d’un  » simple  » kidnapping, mais d’un large complot dont les racines remontent au Troisième Reich.
Aidé de Béatrice, la tante du garçon, il va devoir plonger au coeur des heures les plus sombres de l’histoire européenne. Et ce, alors même que son attirance grandissante pour Béatrice menace d’obscurcir son jugement… Parviendra-t-il à mettre de côté ses sentiments personnels pour sauver un enfant innocent de cette toile infernale ?
Un thriller dans la lignée de Jean-Christophe Grangé et de Dan Brown.
Un auteur plébiscité par les lecteurs avec déjà 400 000 exemplaires vendus dans le monde.

⭐ Mon avis

Quand on parle d’auteurs de polars français contemporains, on dit Jean-Christophe Grangé. On dit Fred Vargas ou Franck Thilliez. Ou Michel Bussi, aussi. Il y en a d’autres mais ceux-là sont les plus connus. Jacques Vendroux, l’auteur du Projet Anastasis, mériterait amplement sa place parmi ces « stars » des librairies et donc d’être plus connu. Je n’avais jamais entendu parler de lui avant.

Parce qu’il a une très belle plume, très fluide, et parce qu’on lit le livre sans y penser. Parce que l’histoire a priori classique (un enfant qui disparaît, un grand complot avec des histoires de nazis) s’avère finalement beaucoup plus complexe avec un joli lot de rebondissements. Au début, j’ai vaguement craint que l’intrigue ne remplisse surtout un certain nombre de « quotas » pour attirer les lecteurs : un héros au passé chargé, des antagonistes machiavéliques, un brin de romance, du suspens savamment orchestré selon un cadre bien établi, etc., mais en lisant ce roman, je n’y ai absolument pas réfléchi et mes craintes sont passées à la trappe.

Le héros ? Passé chargé ou pas, ne comptez pas sur moi pour vous le dire, il est tellement cool ! Il n’est pas policier mais « expert en affaires sensibles », ce qui fait penser à un personnage de polars américains. Et à la limite, on s’en moque parce qu’il est profondément attachant, intègre, et rien ne l’empêchera de faire ce qu’il a à faire. Les antagonistes ? Je ne peux pas dire grand-chose d’eux sans raconter toute l’histoire mais ils sont humains, en un sens, et c’est cette part d’humanité qui entretient le suspens. La romance ? Ma foi, elle est fort belle, elle sert joliment l’intrigue et même si elle est un peu prévisible — au premier regard qu’échangent les personnages, on sait ce qui va se passer — on sait qu’elle sera de ce genre d’histoire d’amour où tout n’est ni rose ni facile, et où se laisser aller dans de telles circonstances peut être dangereux. Et quant au suspens… n’emmenez pas ce livre dans les transports en commun, vous manqueriez votre arrêt de bus.

La quatrième de couverture évoque une comparaison entre Projet Anastasis et les romans de Dan Brown et Jean-Christophe Grangé. À ce niveau-là, je ne saurais quoi dire. Ma lecture de Dan Brown se limite au Da Vinci Code il y a très longtemps, avant même que les gens se précipitent place Saint-Sulpice à Paris pour voir si tout y est comme dans le livre. Cela dit, on y trouve une thématique commune. Quant à Grangé, dont je suis une fidèle lectrice depuis dix-sept ans, je n’ai pas trop compris le rapport avant d’y trouver comme point commun les secrets de famille glauques qu’on retrouve notamment dans le Vol des cigognes ou plus récemment dans le two-shot Lontano/Congo Requiem… et de repenser, bêtement, à Miserere, qui est un des meilleurs opus de l’auteur, un de mes préférés, et qui a pas mal en commun avec Projet Anastasis. Comme quoi…


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