Quand une personne se balade sur le blog – ou sur les réseaux sociaux associés – elle comprend instantanément que je suis l’humaine de deux boules de poils. En 2013, j’avais écrit un billet pour vous présenter mon duo félin. J’ai même mis en place un tag « chat » pour indiquer quand on en trouve un dans le livre que j’ai lu et chroniqué.
Je ne pensais pas que reprendre cette catégorie de « Vie de lectrice » me serait aussi douloureux. Mon chat noir, Orphée, est mort. Évoquer mon compagnon de lecture – entre tant d’autres qualificatifs – fait encore venir les larmes. Ce n’est pas juste un animal qui s’éteint, c’est une partie de ma vie qui a été amputée. Et ô combien j’ai eu mal à mon cœur.
Bien que je partage mes avis de lecture, ce blog est avant tout mon journal de lectrice au sens large ; j’avais donc besoin d’écrire quelques mots sur le départ d’Orphée. J’ai déjà reçu beaucoup de messages, pensées et câlins bienveillants et j’en remercie les expéditeurs.
Chez nous, on considère que les chats vont par paire. Il n’était pas question de laisser Raspoutine notre tuxedo, sans copain de jeu. L’arrivée d’un nouvel habitant a permis d’alléger un peu notre peine à tous. Au hasard des journées d’adoption, notre balade nous a conduits à rencontrer et à adopter un chaton issu de l’association féline qui s’était occupée de Raspoutine. Moriarty a déjà fait connaissance avec les livres, en croquant quelques pages de Thorgal (maiiis) et il n’aime – pour l’instant – pas trop que je lise car il préfère que mes mains le caressent. C’est également une nouvelle recrue pour la bataille à qui siégera sur le fauteuil de lecture.
Et comme ici, on ne fait pas de jaloux, j’inclus aussi des photos de Raspoutine. Je ne manque pas de surnoms pour mon loulou et toute personne est « en fondance » devant lui tellement « il est trop mignon ! ». S’il ne mord plus le dos de mes livres comme dans sa prime jeunesse, il reste persuadé qu’un livre est l’accessoire top confort pour dormir dessus, que ce soit une liseuse ou un pavé de 1600 pages.