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Soirée de Gala avec Martin Petit

Publié le 28 juin 2008 par Epicure

Nouvelle sortie au Grand Rire, cette fois-ci une invitation à la soirée de Gala animée par Martin Petit. Notre seule expérience de gala d’humour remontait au début des années 90 dans le cadre de Juste pour rire, mettons qu’on était comme dû pour se mettre à jour.

En partant on assistait à une captation pour la tivi, et tant qu’à capter pour la tivi on était naturellement dans un bout de rangée quasiment assis sur la lentille du kodak! Ne manquez pas la diffusion, on vous a fait plein de be-bye! À part être un peu inquiète pour les détails de ma mise en plis dans les premières minutes du show, j’en suis quand même presque venue à oublier le caméraman qui a passé un bon 3 heures dans mon champ de vision.

Même si l’exercice du gala sous-entend que tu te tapes un paquet d’humoristes que tu n’as pas vraiment choisis, dans l’ensemble nous avons passé une excellente soirée. Mon must, Martin Petit. Je le lis depuis un bout sur son blogue et son humour me rejoint de plus en plus. Il est drôle, sympathique et ses présences sur scène étaient toujours trop courtes, un bon signe! Son numéro sur les Filles du Roy m’a fait verser quelques larmes tellement j’ai ri, mais ça sert à rien que je raconte les jokes, il fallait être là. D’ailleurs, voici quelques flashs pour ceux qui y étaient : la loge au Centre-Bell, la branche, le 17è, le push-push à la lavande, le look bûcheron, le rat sur l’épaule. Imaginez ça sur scène! Ça donne le goût de regarder la diffusion hein?

D’autres bons moments : un débat Québec/Montréal (François Léveillée vs Martin Petit) avec quelques petites chienneries bien placées de part et d’autre, on nous a même resorti le fameux but d’Alain Côté (qui était vraiment bon d’ailleurs!). Un humoriste australien, Rob Spence, dont le numéro faisait penser aux débuts de Michel Coutemanche avec son personnage très physique d’haltérophile. Jean-Michel Anctil, qui me laisse normalement plutôt indifférente, m’a étonnée et fait plus rire que prévu avec son numéro de sexiste à la puissance 1000.

Certains rient juste un peu trop à toutes les blagues et ont l’ovation facile, mais c’est ce qui fait que ce genre de spectacle gagne à être vu dans une foule, où l’atmosphère est un tantinet plus survoltée, plutôt que sur un sofa avec une télécommande dans les mains. Les gens dans la salle sont là pour avoir du fun et la bonne humeur qui règne rend la tâche facile aux humoristes qui sont en territoire conquis d’avance. Finir la semaine avec un grand sourire dans la face, c’est assez priceless.


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