L’apprentissage de la propreté pour Miniloute, ça s’est passé comment ? Mon bébé est propre depuis quelques semaines, retour sur les méthodes utilisées.
Si vous nous suivez sur instagram, facebook ou snapchat, vous savez que depuis quelques semaines nous avons entamé l’apprentissage de la propreté chez Miniloute. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les #pointpropreté ont été nombreux et très variés !
Un apprentissage très progressif
L’histoire a commencé au printemps quand Miniloute a réclamé des petites culottes lors d’une virée chez Kiabi. Elle a jeté son dévolu sur un lot de culottes pastel, avec en vedette une « cuyotte zaune » qui lui plaisait beaucoup. J’y ai vu un signe… Mais non, ce n’était pas encore le moment.
On a quand même ressorti le pot et le réducteur de sa soeur, histoire qu’elle se familiarise avec l’objet. La demoiselle y mettait ses doudous, ses poupées, mais son royal postérieur… presque jamais ! On s’est souvenus qu’il ne fallait pas brusquer un bébé dans son apprentissage de la propreté, alors on a laissé passer le temps.
On a ressorti notre ami le pot suédois…
Sauf que ! La rentrée approchant, et mon cerveau me répétant sans cesse que sa soeur avait été propre à 2 mois de ses 3 ans, j’avais forcément la pression. On a profité d’un rangement de leurs armoires pour ressortir les petites culottes du magasin plus celles que Liloute portait à son âge. Et là, forcément, la magie des « cuyottes Raiponce » a fait son effet… Miniloute a commencé à en réclamer souvent, à faire sur le pot plusieurs fois par jour, bref un premier déclic !
J’ai même tenté les sorties pour récupérer sa soeur, chez mamie… Et puis j’ai acheté des couches culottes, parce que c’était nettement plus pratique. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que ma fille préfère ces couches à ses culottes ! Elle me réclamait ses « couches cuyotte » à tout bout de champ et finalement, on régressait… Du moins j’en avais l’impression.
Alors on a laissé passer quelques jours encore, j’ai tenté de passer outre mon stress et ma frustration. Et elle a fini par redemander à mettre des culottes et retourner sur le pot. Ma serpillère a été ma meilleure amie tout le long du processus, mais au fur et à mesure tout semblait bien évoluer : ma Miniloute était presque propre !
Sans couche à la plage…
Après une semaine sans couche, on a crié sur tous les toits qu’elle était propre et on lui a fait un petit cadeau. J’étais fière et soulagée, et l’été s’annonçait bien. Est ce que je m’avançais trop ou est ce que j’idéalisais la chose ? Je ne sais pas.
Reculer pour mieux sauter
Parce que quand je suis partie quelques jours avec les filles chez ma meilleure amie, catastrophe : accident sur accident, et un bébé qui réclame la couche en pleurant. Gros sentiment d’échec mais je mets ça sur la perturbation, le changement d’environnement. Vous avez été plusieurs à me dire que ça arrive plus souvent qu’on le croit, à me rassurer.
Et en effet, après quelques jours de couches culotte, la culotte est revenue dans notre quotidien et sur les fesses de mon (grand) bébé. Comment on a fait ? Comme avec Liloute il y a 3 ans : on a proposé de valoriser chaque progrès sans (trop) dramatiser à chaque accident. Pour ma grande, on avait reçu un super kit d’apprentissage de la propreté avec une affiche et des gommettes, pour mettre en place un cercle vertueux au rythme de l’enfant.
Valoriser les progrès
On l’a fait un peu à la va vite en mode DIY : une photo et un texte imprimés sur du papier photo et des gommettes. Mais apparemment, ça lui plait beaucoup ! On ne le teste que depuis quelques jours mais Miniloute a retrouvé son rythme d’avant, avec en bonus plus d’autonomie ! Plus besoin de la « forcer » à aller aux toilettes ou lui demander si elle a envie toutes les 5 minutes, la plupart du temps elle y va elle-même et nous dit quand elle veut faire pipi, caca… Comme si le retour en arrière l’avait finalement aidée à franchir une étape de plus.
Certes, il y a encore quelques accidents (la grosse commission pose encore souci mais je pense que c’est normal), mais on y est presque et je ne me fais plus trop de soucis.
Comme pour sa soeur, elle a eu besoin qu’on lui fasse d’avantage confiance et qu’on mette l’accent sur les réussites plutôt que sur les petits accidents (mon gros problème, j’avoue !). La rentrée est pour bientôt et je l’aborde plutôt sereinement côté apprentissage de la propreté : mon bébé est propre en journée !