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Critique: La Planète des Singes – Suprématie

Par Cinedingue @cinedingue

Critique: La Planète des Singes – Suprématie

Titre original War for the Planet of the Apes

Réalisation Matt Reeves

Scénario Mark Bomback
Matt Reeves

Acteurs principaux

Andy Serkis
Steve Zahn
Woody Harrelson
Amiah Miller

Sociétés de production Chernin Entertainment

Pays d’origine

Drapeau des États-Unis
 États-Unis

Genre science-fiction

Durée 140 minutes

Sortie 2 août 2017

Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.

Après « les Origines » qui voyaient la naissance du virus suite aux expériences sur des singes et « l’Affrontement » qui dépeignait une humanité dévastée et le combat entre quelques survivants et un groupe de singes, le troisième volet intitulé « Suprématie » nous montre la lutte entre César et son peuple d’un côté et de l’autre, un militaire tombé dans la folie et ses hommes. Digne successeur du Colonel Kurtz d’Apocalypse Now (le film est bourré de références au chef d’oeuvre de Coppola), le personnage incarné par le cabotin Woody Harrelson n’a qu’une obsession, éradiquer les primates de la surface de la Terre, non sans les avoir exploités dans un camp de travail. Clairement divisé en deux parties, le film n’est pas aussi réussi d’un bout à l’autre. Durant une première moitié, « Suprématie » frôle la perfection, piochant du côté du western crépusculaire, alors que César chevauche avec sa garde rapprochée pour retrouver l’assassin de sa femme et de son fils aîné. Cette partie regorge de séquences et de plans magnifiques, ponctués par une bande originale morriconnienne en diable. La seconde partie, située dans le camp de prisonniers, un peu plus poussive, se rapproche de la Grande Evasion et souffre parfois de baisses de rythme. On notera un face à face verbal Colonel/Cesar beaucoup trop bavard. Le tout, d’un niveau tout de même très élevé, conclut à merveille une trilogie qui nous amène tout droit au point de départ du film avec Charlton Heston et qui constitue ce qui se fait de mieux en terme de blockbusters US depuis un bail! Une bonne raison de ne pas le rater!

4

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