Quel livre? De pourpre et de soie, un roman contemporain qui se passe lors de la Seconde Guerre Mondiale
Pourquoi ce livre? Le résumé me tentait, et après avoir patienté longtemps dans ma WL, il a finit par rejoindre ma PAL grâce à un craquage chez Gibert Joseph. Il n’y sera pas resté longtemps.
De quoi ça parle? Quand Ada Vaughan commence à travailler dans un atelier de mode de Dover Street, la belle jeune femme rêve d’une carrière dans la haute couture, qui l’affranchirait de sa morne vie dans la maison familiale. Impossible alors de résister à l’énigmatique Stanislaus von Lieben, un gentleman qui, très vite, lui fait la cour et lui propose un voyage à Paris. Mais le matin de leur dernier jour en France, la nouvelle tombe : le Royaume-Uni et la France entrent en guerre.
Plongez dans les tourments d’une des périodes les plus sombres de l’Histoire.
De 1939 à 1948, de la splendeur du Savoy aux ombres de Dachau, entre passion, drame et espoir, Ada tentera de survivre à l’enfer.
Mon avis: Voila un roman que j’ai dévoré en une seule journée. Je l’ai entamé dans la salle d’attente du médecin, celle-ci avait 1h10 de retard, autant dire que j’ai pu bien avancé. Rentrée chez moi, j’ai continué à le lire et une belle insomnie m’a permis de le terminer.
J’ai beaucoup apprécié l’histoire, celle de cette jeune femme un peu beaucoup naïve, qui part quelques jours en France afin d’acheter du tissu (elle est couturière). Enfin, ça c’est l’histoire officielle. officieusement, elle veut profiter de quelques jours avec un homme dont elle est amoureuse. Pas de chance, nous sommes en 1939, la guerre éclate. Et voila notre héroïne coincée en France.
Cachée quelques temps dans un couvent en Belgique, elle finira esclave chez… le commandant du camps de Dachau. Sympathique programme!
1945, la guerre se termine. Les périodes d’après-guerre ne sont pas tendres, en particulier pour les femmes. Car si on reconnait l’effort de guerre et la souffrance des hommes, il n’en va pas de même pour celle des femmes.
De pourpre et de soie est un beau roman, même si j’ai parfois eu envie de mettre des baffes à Ada (oui, j’ai souvent envie de mettre des baffes aux personnages des romans, que voulez-vous…). Je recommande!
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