(...) Natacha (...) grelottait d'angoisse et de solitude.
C'était une gamine très fière de sentir en elle les métamorphoses se produire, mais le brusque contact avec la violence d'adultes l'avait ramenée à la case départ, à l'enfance, à la prison ambiguë de l'enfance, toute en bruits terribles et en chuchotements qu'on doit proférer soi-même si on les veut consolateurs.
Lutz Bassmann, Black Village, Verdier, 2017.