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La réforme du code de la route

Publié le 11 septembre 2017 par Le Journal De Personne

Que diriez-vous d'une réforme du code de la route ?

Mettre du jour au lendemain les automobilistes hors d'état de nuire en interdisant l'automobile dans toutes les villes ?

Paris, Lyon, Marseille sans voiture comme expression d'une volonté politique. Ni posture, ni imposture.

Ce serait une véritable transition écologique .

Plus d'automobile en ville, c'est loin d'être débile. C'est envisageable. C'est souhaitable... de rendre notre vie un peu plus vivable et l'air plus respirable.

C'est à peine idéalisé, c'est tout à fait réalisable !

Comme pour toute fin, il faut s'en donner les moyens...

Changer d'images et d'usages. Car en vérité, nos points de vue sont aussi pollués que nos rues.

Un coup de balai, cela suffit pour nous débarrasser de toutes ces toxines que le bon sens incrimine.

Deuxième aspect...  réapprendre le respect d'autrui. Pas besoin d'apôtres pour savoir que nous avons plus que jamais besoin les uns, des autres.

Les transports en commun favoriseront ou consolideront un peu plus nos liens.

Ensemble, on vit mieux, le bien.

Nous dirons tous oui à l'individu, mais non à l'individualisme.

C'est arithmétique : quand on compte bien, chacun y trouve son compte.

Plus de pain perdu. Plus d'esprit tordu.

À chacun, ce sera, selon son dû. Parce que c'est notre devoir que de songer au bien commun, à cette promenade de santé.

Troisième aspect... davantage que du respect, puisqu'il s'agit de paix retrouvée sur nos sentiers, que dis-je, sur nos autoroutes.

Pour débrider notre imagination stérile, il faudrait brider toutes les automobiles... pour que leur vitesse n'excède jamais les 100 à l'heure.

Pas de frein mais un refrain pour tous les moteurs.

Ce qui exige des constructeurs la mise en valeur d'autres atouts, d'autres couleurs pour vendre ou conquérir de nouveaux acheteurs... comme la solidité, la beauté ou le confort. Ce qui permettrait à l'industrie automobile d'imposer ou de généraliser le moteur électrique.

Moins de pétrole et plus d'idées... c'est ce que j'appelle une révolution silencieuse.

Le quatrième aspect est consacré au code de la route... pour que l'État ne soit plus l'escroc qu'il est devenu en ruinant plus d'un automobiliste avec des règles qui ne sont pas conçues pour être appliquées mais pour remplir les caisses de notre état déficitaire, il faudrait supprimer, faire un trait sur les amendes. Définitivement.

Et renoncer à la sotte idée d'un permis à points qui n'a jamais empêché même les plus honnêtes de conduire sans permis.

J'ai une toute autre idée : au lieu d'une contravention matérielle, on peut songer à une sanction réelle :

Confisquer l'automobile du contrevenant pendant 1, 5 ou 10 ans pour qu'il n'y ait plus de récidive, ni de dérive sur les routes... nationales ou périphériques.

Pour la sécurité routière, ce sera une révolution digne et non policière...

Ça y est : le progrès artificiel est mis à pied, congédié pour raison essentielle. Quelle belle promesse de liberté !

Conclusion : qu'est-ce que nous attendons pour signer ce nouveau contrat social ?

L'automobiliste abandonne sa liberté primitive et chétive.

Il n'agit plus égoïstement en vue de son intérêt privé, mais il agit désormais en vue de l'intérêt public en se mettant sous la direction ou la protection de la volonté générale, à laquelle il doit obéir sans réserve... en sachant que ce ne sont jamais les dieux de l'argent qui le préservent


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