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La critique de Les Grands Esprits, vu en avant première

Publié le 12 septembre 2017 par Framboise32

La critique de Les Grands Esprits, vu en avant première

Les grands esprits est une comédie dramatique écrite et réalisée par Olivier Ayache-Vidal Avec Denis Podalydès, Léa Drucker, Zineb Triki, Abdoulaye Diallo, Tabono Tandia, Pauline Huruguen, Alexis Moncorgé, Emmanuel Barrouyer, François Petit-Perrin, Marie Rémond, Charles Templon, Mona Magdy Fahim

Synopsis : François Foucault, la quarantaine est professeur agrégé de lettres au lycée Henri IV, à Paris. Une suite d’évènements le force à accepter une mutation d’un an dans un collège de banlieue classé REP +. Il redoute le pire. A juste titre.

Le film sort le 13 septembre 2017. Il est distribué par Bac Films

Quel plaisir ce film ! Surtout pour le casting ! Emmené par l’excellent Denis Podalydès.

Le film commence dans une classe d’un lycée prestigieux de Paris. François Foucault, le professeur,  rend des copies corrigées aux élèves avec des commentaires sarcastiques.

Cette première scène est à l’image du reste du film. On va rire. Denis Podalydès est un grand acteur, ici il excelle. Il interprète un professeur dans un grand lycée parisien missionné pour l’année dans un collège à Stains. Et les dialogues sont excellents.

Le réalisateur a visité des lycées, rencontré des professeurs et des associations. Lors de la présentation du film, Olivier Ayache-Vidal explique qu’Il a choisi de tourner au sein du collège  Barbara, Maurice Thorez pour le film, de Stains. Collège ou il est resté 2 ans en immersion avant la réalisation. Les acteurs principaux sont des acteurs, les collégiens n’en sont pas .

« Au contact des élèves, il m’est apparu évident qu’ils étaient les seuls à pouvoir transcrire leurs mots et que personne n’incarnerait mieux qu’eux leurs propres personnages » O. Ayache-Vidal

François Foucault est un professeur expérimenté. Fort de son expérience et d’idées préconcues, il est persuadé de canaliser les classes et les éléves difficiles. Il s’apercoit très vite que ses méthodes ne fonctionnent pas et il va devoir se remettre en question. La remise en question de ce professeur est passionnante. Ce n’est pas un héros. C’est juste un homme naïf, il était dans sa bulle, qui va se rendre compte de la situation et va devoir s’adapter si il ne veut pas aller direct à l’échec.  Il va se questionner sur ses méthodes et sur son adaptation.

Le film est pratiquement tourné dans le collège. Mais on n’a pas un sentiment d’étouffement. Le réalisateur a tourné dans des situations de classe pour ne pas perturber les « élèves-acteurs ». Il a filmé avec 2 caméras, Toutes les deux à l’épaule, sans aucune lumière artificielle. Le montage a commencé pendant le tournage. Dans la classe de Francois, 24 éléves avec différentes personnalités : les grandes gueules, les bons élèves, les silencieux, les suiveurs et l’attachant Seydou. Cette réalisation donne au film un sentiment de réalité

Le réalisateur présente son film comme une fiction documentée. Ce film est positif. On rit beaucoup, et les éléves sont joyeux même si leurs situations sont compliquées.

Comme dit plus haut, Denis Podalydès excelle. Il est attachant, passionné. Il forme avec Abdoulaye Diallo un superbe duo. La talentueuse  Léa Drucker joue la soeur de Denis Podalydès. On apercoit trop peu la superbe  Zineb Triki, vu dans le bureau des légendes.

Les grands esprits aborde un sujet que l’on a déjà vu au cinéma. La différence est son acteur principal et son coté très positif et drole


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