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Eddy de Pretto – Kid

Publié le 29 septembre 2017 par Chroniquemusicale @chronikmusicale

Eddy de Pretto, ce nom est à retenir. Il a retenu mon attention, en tout cas. Il n'a pas fait que le retenir, en fait, pour être sincère ; il l'a carrément happé ; il a débarqué par le plus grand des hasards dans mon casque audio. Depuis, il ne le quitte plus. Il est passé en boucle, en mode replay sur des journées entières... Il a été le son du matin, quand, le café chaud entre les mains, mes yeux endormis se posaient sur le monde. Il a été le son du soir, quand le quotidien prend fin et qu'il semble nécessaire de se poser, savourer et profiter. Il a été le son du jour ; en roi de la promo ; quand je le redécouvrais sur des playlists, entourés d'autres sons et qu'il me paraissait sortir du lot. Il a été le son du mois d'août, surtout, quand, émerveillée, je suis tombée sur la nouvelle publication de cette chaîne youtube le bruit des graviers. Je me souviens, j'ai lu le nom, sans le reconnaître, j'ai regardé l'image, en me demandant si ça valait le coup de mettre play. Je l'ai fait et je me suis perdue dans cette voix incroyable et ce phrasé magique. J'ai été captivée, scotchée, émerveillée, bouleversée par la totalité de ce que je voyais, de ce que j'entendais et de ce que je découvrais.

Eddy de Pretto va nous sortir un EP Kid, tout bientôt ; le 6 octobre. Je ne sais pas d'où il vient, je n'ai cherché aucune info ; le mystère, ici, a l'élégance d'une main gantée à la fois enivrante et rassurante. Son univers, à lui, à de jolies couleurs ; des tons marqués, assumés et jusqu'ici inconnus. Il a les mots, aussi... Il les a. Oui. Il a un talent fou. Il a les mots des grands ; la puissance qui va avec, l'intensité et la magie de l'interprétation. Eddy de pretto est à écouter au casque, volume sonore légèrement trop élevé parce que le son est bon, la couche sonore est travaillée et met en relief avec habilité les mots choisis, le choix des mots et elle nous enivre ; suffisamment, en tout cas, pour oublier le reste et ne se concentrer que sur le son qui prend toute la place, la totalité de la place. Ça chasse les pensées, les mauvais souvenirs du jour, les trucs chiants ; on a 20 ans, on est jeune, on s'en fout et si on a mal au ventre, on aura qu'à dégobiller et reprendre la route. Rien de grave. Voilà, ce que fait Eddy de Pretto ; laisser couler le son, le laisser nous agripper et nous rappeler que 3 minutes et quelques peuvent à elles seules contenir l'entièreté du monde et nous rendre vivant.


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