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Titre : Le cauchemar de l’Épouvanteur (L’Épouvanteur, tome 7)
Auteur : Joseph Delaney
Plaisir de lecture :
Tome 1, tome 2, tome 3, tome 4, tome 5, tome 6
La guerre décime tout : le Comté est touché et la maison de l’Épouvanteur à Chipenden n’existe plus. Il ne reste plus qu’un seul livre, toute la bibliothèque a été détruite, l’ultime héritage pour les prochaines générations. Lizzie l’Osseuse a aussi été libérée.
Les actions se déroulent sur l’île de Mona, gouvernée par le cruel Lord Barrule, les hallebardiers font front pour ne pas laisser passer l’Épouvanteur John Gregory et son apprenti Tom Ward.
La libération de Lizzie l’Osseuse permet au lecteur de mieux la connaitre. Elle, son désir de vengeance et de grandeur.
Tom est une vraie tête brûlée et il continue aussi à désobéir à son Maître. Le secret d’Alice et de Tom a aussi été révélé. Le seul petit inconvénient que j’aimerai soulever est le vieillissement de l’apprenti qui ne se déroule pas à la même vitesse que son lectorat (parution d’un tome par an) ; mais ce n’en est pas réellement un (en vérité).
Dans « Le cauchemar de l’Épouvanteur », John Gregory vieilli d’un seul coup avec la perte irrémédiable de toutes ces informations retranscrites sur papier pour la transmission.
Comme habituellement, l’accent est mis sur une créature fantastique, ici le buggane. Elle est issue du folklore de l’île de Man. Dans l’histoire, il peut prendre n’importe quelle apparence bien que le plus souvent, il soit sous l’apparence d’un taureau noir ou d’un grand humanoïde velu.
L’imagination de l’auteur ne s’essouffle pas et arrive à très bien rebondir après un sixième tome « Le sacrifice de l’épouvanteur » assez fulgurant. Le fil rouge est « seul, on n’est rien » et la saga se déguste bien évidemment dans son ensemble.
Lizzie l’Osseuse par Andrei Riabovitchev————————————————————————~*
Dans le chaudron :
Des univers fantasy estampillés jeunesse
¤ Harry Potter de J.K. Rowling
¤ Rose de Holly Webb
¤ Narnia de C.S. Lewis
¤ A la croisée des mondes de Philip Pullman
¤ Eragon de Christopher Paolini
¤ Cœur d’encre de Cornelia Funke