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[À paraître] Un pape pour l’apocalypse de Jean-Luc Marcastel

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

[À paraître] Un pape pour l’apocalypse de Jean-Luc Marcastel

[À paraître] Un pape pour l'apocalypse de Jean-Luc Marcastel

Ce livre m'a intrigué de par sa couverture et son résumé. De plus le mélange ésotérique et policier m'attire toujours autant. J'ai hâte de poser mes yeux dessus.

Le livre est prévu pour le 11 Octobre 2017 aux éditions Pygmalion dans leur collection Policier, Thriller . Il sera disponible en version papier à 20,90€ et numérique à

[À paraître] Un pape pour l’apocalypse de Jean-Luc Marcastel

Résumé du livre :

À Aurillac, le capitaine Malo Sinclair s'ennuie... Il faut dire que Malo, jeune as prometteur de la police criminelle du quai des Orfèvres, avait tout pour monter vite et haut dans la hiérarchie... s'il n'avait eu la malheureuse idée de démolir le portrait d'un suspect, fils d'un ministre. Pour le protéger autant que pour le punir, son chef a décidé de le mettre " au vert ". Et pour ce faire, quoi de mieux qu'Aurillac, préfecture du Cantal, où l'on compte plus de vaches que d'habitants ? Après deux ans, Malo est à la limite de la dépression. C'est alors qu'on l'appelle pour une affaire de vol sur le chantier de fouille de l'abbaye Saint-Géraud récemment mise à jour. Une tête mécanique, incroyable vestige, presqu'une légende urbaine, a disparu. Enfin une affaire qui sort de l'ordinaire ! Mais, quand les cadavres pleuvent, Malo ne peut se dire qu'une chose : il n'en demandait pas tant... Un polar ésotérique autour du personnage de Gerbert d'Aurillac, le sulfureux Pape de l'an Mil.

Écrivain français de romans fantastiques et de fantasy, il est l'auteur de Louis le Galoup et de L'Auberge entre les Mondes chez Flammarion jeunesse.

Page Facebook : https://www.facebook.com/jeanluc.marcastel

La première page à découvrir

PROLOGUE

Aurillac, dimanche 23 janvier 2005, 1 h 34

L'homme courait...

Le souffle oppressé, dérapant sur le pavé mouillé, il courait, comme quelqu'un à bout de forces, qui a déjà tout donné, mais puise dans ses dernières ressources, poussé à aller plus loin encore, par... Par quoi ?

Les cheveux poivre et sel, bien mis de sa personne, ses beaux habits trahissant un certain rang social - maintenant en désordre et froissés -, ce n'était pas le genre d'individu qu'on se serait attendu à voir tituber ainsi, tel un ivrogne, dans cette nuit glaciale.

Ici, à Aurillac, tranquille cité de la province profonde, on ne croisait, à cette heure, surtout une nuit de semaine et par ce temps-là, que les poivrots les plus invétérés ou de petits malfrats en recherche d'un mauvais coup et encore...

Mais ce malheureux qui trottait, d'une façade à l'autre, dans la clarté orangée des réverbères, seulement vêtu d'une veste, comme s'il avait oublié d'enfiler un pardessus ou n'avait pas eu le temps de se couvrir, n'appartenait à aucune de ces catégories.

Pour s'en convaincre, il suffisait de lire l'expression de son visage, ses yeux exorbités... Ce n'était pas l'alcool qui les faisait luire, ni la malice, mais la peur.

Cette peur, il en débordait tellement qu'elle s'échappait de sa bouche, en plaintes inarticulées, entre deux souffles oppressés.

Étreignant dans sa main gauche un coffret de bois marqueté, il jetait des regards par-dessus son épaule, vers la rue étroite bordée des façades anciennes, parfois à bardeaux, de la vieille ville.

Fenêtres et volets fermés pour mieux se calfeutrer du froid et de l'ombre du dehors, personne ne risquait de le voir ni de lui porter secours.

Il changea de cap et se rapprocha d'une grande porte de chêne ouvragé. D'un geste désespéré, se raccrochant au mur comme un noyé à une bouée, il enfonça plusieurs sonnettes.

Respirant laborieusement, il demeura immobile... Mais rien. À cette heure-là, à Aurillac, comme partout ailleurs, si on n'attendait personne, on considérait qu'un visiteur était forcément indésirable, voire dangereux, et on ne répondait pas.

Il appuya son front contre la plaque de fer saillant de la pierre quand une voix masculine, âgée, monta de la petite grille ronde au-dessus des sonnettes.

- Qui est-ce ?

Se redressant immédiatement, les yeux luisants d'un espoir fou, il ouvrit la bouche pour formuler un :

- Je...

Mais il ne put continuer.

Un pressentiment, peut-être ce sixième sens hérité des bêtes qui nous fait sentir, intuitivement, l'attention d'autrui, le fit se retourner.

Les mots qu'il allait prononcer se muèrent en cri inarticulé, alors que le bref espoir qui avait illuminé ses pupilles se transformait en terreur.

- Qui est là ? répéta la voix de l'hygiaphone, un ton plus haut. Si c'est une plaisanterie...


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