Auteures : Cendrine Wolf et Anne PlichotaEditions : Xo
Collection : JeunesseNombre de pages : 288 pagesDate de parution : 12 Octobre 2017Saga : Les 5/5Nombre de tome : 1 Format : Grand
"
Far a 16 ans, c'est une jeune fille surdouée, déchirée entre deux cultures.
Merlin et Titus, les jumeaux, sont déscolarisés, ils ont 17 ans et la précarité est leur quotidien.
Tom, 13 ans, acrobate, solitaire et rebelle, ne manque de rien, si ce n'est de l'estime de son père.
John, enfin, le plus jeune, 12 ans, est un garçon né dans un corps de fille, choyé par ses parents, mais incompris du reste du monde.
Tous ont quelque chose à prouver, une blessure à soigner. Tous vont se retrouver autour d'une même passion, les sports de rue, et d'une même quête : la justice.
Le grand frère de Tom, Lip, va leur donner l'occasion de mener le combat. Révolté par le cynisme de son père, qui n'a de cesse de s'enrichir sur le dos des pauvres, il décide de faire des 5/5 un clan, les transformant progressivement en robins des bois des villes.
Bientôt les cinq ados vont mener la vie dure à tous les profiteurs sans scrupules. Sans se douter des dangers auxquels ils vont être confrontés... "
Cendrine Wolf et Anne Plichota, un duo qui a su séduire le public par sa saga Oksa Pollock, mais qui m'a charmé par Susan Hopper et les revoici avec une nouvelle saga, toujours destinée aux adolescents, Les 5/5 !
Pour cette histoire, ce n'est donc pas un petit héro que nous avons, mais cinq :Far, Merlin & Titus, Tom, John. Chacun vit et avance au jour le jour sans voir un avenir qui leur plaît dans un monde qui ne prône en aucun cas la justice et quel meilleur moyen de se faire justice soit-même. Guidé par Philippe ou Lip, le grand frère de Tom, ils auront l'occasion de frappé les plus gros poisson et d'améliorer le quotidien de d'autres.
Qui sont-ils ?
Et bien, commençons par la gente féminin, Far ou de son prénom complet Farhanaz, une jeune fille divisée entre deux cultures, celle de son pays d'origine, que son père met un point d'honneur à suivre et qui n'est pas forcément du goût de Far, souhaitant se fondre dans la masse. Elle fera donc la connaissance de Merlin et Titus, des jumeaux descolarisé, mais tentant d'aider au mieux leur mère, seul parent s'occupant d'eux et ainsi échapper à cette vie de précarité constante.
Nous y faisons également la connaissance de John (mon chouchou), 12 ans, mais s'en prenant déjà plein la figure. Pourquoi ? Et bien tout simplement car il est né dans un corps de fille, Jade. Si sa famille et ses amis le savent et l'acceptent entièrement, ce n'est pas le cas de tout le monde et les réactions sont parfois très violentes.Enfin, Tom et Lip. Ces frères sont issu d'une famille assez aisé et j'ai eu du mal à comprendre pourquoi ils créaient ce groupe de justiciers, mais la réponse est très rapidement là : Leur père.
Entre l'histoire de John et celle de Tom, j'ai hurlé intérieurement plus d'une fois, deux sujets qui me mettent hors de moi. Si la voisine de John me donne envie de la baffer, c'est surtout le père de Tom et Lip qui me rend folle de rage. Le genre d'homme qui n'hésite pas à se faire de l'argent sur le dos des plus pauvres, privilégié cet argent au détriment de sa famille, du bien être de chacun et de la haine à chaque fois qu'il ouvre la bouche. Même en écrivant cette chronique, la pression ne retombe pas !
Je sais que je m'attarde beaucoup sur les personnages, mais qu'en est-il de cette fameuse justice par soit-même ?
Si tout semble bien se passer pour eux, la fin du premier tome nous montre que les retombées pourront très rapidement arrivé et, chez moi, cela créer une envie de plonger immédiatement dans la suite, hélas, je vais devoir être sage et très patiente !
En résumé, j'ai été très surprise par la puissance que dégagent Anne Plichota et Cendrine Wolf à travers cette histoire, ce premier tome. J'ai littéralement dévoré le roman, en moins d'une journée pour être précise et je ne peux que conseiller ce roman, le faire découvrir dès 12 ans pour que le jeune lecteur puisse se sentir proche des héros, mais aussi moins jeunes (comme moi) tant les sujets sensibles doivent être partagés.