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Blade runner 2049 : Éblouissante cauchemar SF

Publié le 11 octobre 2017 par Tanja @HaKo_niwA

Blade runner 2049 : Éblouissante cauchemar SF

J’ai regardé Blade runner pour la première fois en 2010, je n’étais pas très en avance. Même si j’avais trouvé le rythme un peu lent, j’avais beaucoup apprécié ce film noir. Après avoir vu Premier contact de Villeneuve, j’étais assez confiante !

Blade runner 2049 : Éblouissante cauchemar SF
Blade runner 2049

Synopsis : En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies

Avis : Denis Villeneuve a réussi à faire une suite cohérente, sans parodier l’original. Il évite tous les écueils et montre avec brio que c’était possible si on y m’étais les moyens. Il a su respecter l’oeuvre de Ridley Scott (plus que ce dernier respecter la sienne…).

La qualité de la photographie est à tomber, des décors sombres et sales, des lumières tamiser, des décors apocalyptiques, mais pas kitch. Bref, du bon du très bon. Même les marques sont bien intégré, mention spécial à cet magnifique logo Atari…

La relation amoureuse entre K et de Joi est belle, même si on se doute de sa fin. J’ai trouvé la façon de filmer et les effets de transparences vraiment intéressants.

Mon seul regret la musique, avec le remplacement quelques semaines avant la sortie de Jóhann Jóhannsson par Hans Zimmer et Benjamin Wallfisch. La partition reste un peu trop classique et zimmerienne. J’aurais aimé quelques choses de plus tordu comme ce qu’avait fait l’Islandais avec Premier contact.

Le casting est en or avec Ryan Gosling, Robin Wright, ou encore Jared Leto. Et bien entendu le retour d’Harrison Ford dans le Deckard.

Alors, oui le film se coupe du grand public amateur de combat et d’images folles, ici il faudra s’immerger dans l’histoire et rester attentif pendant 2h40. Le rythme est lent, il faut faire fonctionner un peu ses méninges, c’est à l’image du précédent opus ou de l’oeuvre de Philip K. Dick. Blade runner est tiré du livre Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?

Je suis ressortie enchantée de la séance, une nouvelle fois Denis Villeneuve m’a ébloui. Son prochain projet l’adaptation de Dune me semble en bonne voie.
Blade runner 2049 ne s’adresse pas à tout le monde, mais tant qu’on sait dans quoi on met les pieds, vous prendrez votre pied justement !


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