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[critique ] Hostel

Par Vance @Great_Wenceslas
[critique ] Hostel

La circonspection est de mise pour cette chronique un peu désabusée. Le fait est qu'il est assez malaisé d'affirmer ce qu'il en est. Tâchons de ce fait d'au moins demeurer honnête : ce film n'est pas exactement mauvais, ni même raté, c'est juste qu'on ne sait pas vraiment ce que c'est. Ca ne fait pas peur mais ça dérange, un peu, ça n'est pas beau (mais ça semble fait exprès), c'est prévisible (mais on s'en doutait), c'est mal joué (mais on s'en fout un peu), les actrices sont inexpressives mais il paraît qu'elles n'étaient pas payées pour ça - vous voyez ce que je veux dire, un physique avantageux, des vêtements légers voire pas de vêtement du tout, un sourire aguicheur, des cils battant en une perpétuelle invite... On a la sensation d'être u n peu comme dans imum de sadisme House of wax, on n'attend qu'une chose, c'est que les personnages se fassent zigouiller avec un max et/ou de sang parsemant tripes et boyaux et que ça soit bien fait pour eux (z'avaient qu'à pas faire les cons).

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Les scènes gore, lorsqu'elles finissent par advenir, s'avèrent assez décevantes, visant plus le crade que l'horrifique : on retient davantage le côté poisseux et glauque que la violence et l'hémoglobine bon marché. Or, c'est tout sauf un film d'atmosphère, bien que ça en ait le goût et l'odeur - et, il faut tout de même le souligner, le potentiel. Toutefois, la bande son étonnante (avec une forte propension aux cuivres puissants) et quelques séquences intrigantes ou décalées (la bande de gamins, très perturbante, avec ce bambin au regard d'une cruauté qui fait froid dans le dos ; la chute du gars à la tronçonneuse est aussi, dans son genre, très réussie ) sauvent plus ou moins l'ensemble de la totale déception .

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Ensuite, alors qu'on commençait juste à se réveiller, la fin s'accélère tout à coup pour

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faire entrer le film dans un genre de un peu naïf : poursuites, accélération du temps et du tempo, suspense artificiel - tout y passe, ou presque . On se demande alors si on a été floué depuis le début ou si le réalisateur savait vraiment ce qu'il faisait. Pourtant, ce n'est pas détestable en soi : certains aspects parviendront sans peine à entretenir ce qu'il y a de - envers les promesses non-tenues (mais on devrait commencer à en avoir l'habitude) de la campagne publicitaire vantant les mérites du réalisateur par le biais d'un producteur (. Le caméo de Takashi Miike n'est, en outre, qu'anecdotique. Le bilan a de quoi déplaire : ça n'effraie pas, ça ne dégoûte pas, ça n'émeut pas. voyeur passif en nous. Ca ne laisse aucun souvenir marquant, si ce n'est une certaine amertume Tarantino ) ne jurant que par lui

Ouaip... en effet, pas grand chose à en dire finalement.


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