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[CRITIQUE] Amityville: The Awakening

Par Elodie11 @EloFreddy

[CRITIQUE] Amityville: The Awakening

Réalisé par: Franck Khalfoun

Avec: Jennifer Jason Leigh, Bella Thorne…

Durée: 1h25

Genre: Horreur

Date de sortie: Prochainement

Synopsis

Une mère célibataire emménage avec ses 3 enfants dans la célèbre maison hantée sans connaître l’histoire du lieu…

[CRITIQUE] Amityville: The Awakening

Critique

Alors que la véritable maison à eu de la peine à se vendre (on comprend pourquoi), son histoire elle continue de faire saliver les tiroirs-caisses d’Hollywood.

Rappelez-vous, Amityville cette maison américaine où un gentil fiston assassine toute sa famille en 1974.  Pour la petite histoire la famille Lutz qui achètera la maison par la suite ne restera que 28 jours et partira dans la précipitation en y laissant toute ses affaires…

Après un reboot mal agencé, le réalisateur français Franck Khalfoun (Maniac) reprend le flambeau et s’attaque à cette « maison du diable » non sans se casser quelques dents.

Pourtant dès les premières images documentaires du fiston DeFoe, Khalfoun avait tout le matériel pour nous donner enfin l’horreur poisseuse que ce tas de brique a à offrir  jusqu’à en faire suinter ses murs. Malheureusement, le réalisateur se retrouve pris entre deux façon de traiter l’horreur et son choix en 1h30 sera vite fait et facile. Les jump scare classiques prennent alors la place des plans suggérés où les bords de la caméra pouvait planquer un tas de cauchemars.

L’atmosphère malsaine s’effrite donnant presque un ton de thriller familial mâtiné de clichés et d’incohérences parfois bien agaçantes.

[CRITIQUE] Amityville: The Awakening

Ainsi les événements nocturnes ne semblent que peu affliger nos protagonistes qui tous les matins semblent oublier qu’un massacre a eu lieu dans cette maison, bon après tout c’est peut-être nous qui en faisons tout un foin c’est vrai que le rouge au mur c’est tendance…

Khalfoun ira même jusqu’à descendre son prédécesseur de 2005, pas très astucieux (un poil prétentieux ?) quand on ne se préoccupe pas d’avantage de son propre reboot.

Passée la frustration du trouillomètre à zéro, cette suite reste tout de même un divertissement honnête, sautant facilement l’étape de l’ennui et du désintérêt. Si Amityville: The Awakening n’exploite pas assez ses fondations et son potentiel démoniaque, son scénario malin et ses effets visuels particulièrement réussis méritent le détour. Alors non on ne criera pas à l’ exorcisme mais en matière de show le diable peut parfois se révéler honnête.

Amityville se refait une beauté avec ce reboot facile mais correct qui devrait ravir les amateurs de films d’horreur tout public. Malheureusement, les couloirs de la Maison du Diable se révèlent un poil feignants, n’offrant qu’un spectacle en demi-mesure où le trouillomètre ne monte jamais dans le positif. On attendra d’avoir enfin un jour le film que cette bicoque mérite. James Wan si tu m’entends…

Votre dévoué Freddy

Note:

note 2,5


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