“Hatem n’est pas pour un joueur pour le PSG, c’est un grand club.”

Le PSG est toujours invaincu en championnat et en Ligue des Champions, le club de la capitale vit pour le moment une période faste avec d’excellents résultats, mais tout le monde ne voit pas la vie en rose au sein du club. Et parmi ces joueurs, on peut aisément citer Hatem Ben Arfa. L’international français qui était venu en provenance de l’OGC Nice pour s’imposer dans un grand club, est en train de vivre un vrai cauchemar.

En effet, le milieu de terrain avait signé pour être un potentiel titulaire du onze parisien, sauf que dès son arrivée, le joueur n’a été que sur le banc, puis a progressivement disparu des feuilles de match, jusqu’à récemment quitter les entraînements professionnels. Cette progressive descente aux enfers, n’a évidemment pas plu à l’ancien joueur de Newcastle et de l’OM, puisque celui-ci a fait appel à son avocat pour avoir des explications, et surtout pour tenter de retrouver (au moins) une placer à l’entraînement avec les professionnels.

Pour cela, le joueur formé à l’Olympique Lyonnais a fait appel aux services de Me Jean-Jacques Bertrand, celui-ci a poussé les dirigeants du club de la capitale à devoir s’expliquer devant la commission de discipline concernant cette affaire. D’ailleurs, suite à cela, des joueurs, mais aussi des dirigeants ont commencé à donné leurs versions des faits, et leurs avis.

Mais aujourd’hui, l’avocat de l’international français s’est exprimé dans le quotidien L’Équipe, et celui-ci explique de quelle manière le directeur sportif parisien Antero Henrique s’est adressé à son client. Et on ne peut pas dire que le portugais y soit allé gentillement :

Dans un premier temps, Henrique est un peu mordant. Il nous dit : “Hatem n’est pas un joueur fait pour le PSG. Paris, c’est un grand club. Il n’a pas sa place ici.” Son ton était un peu humiliant, comme s’il voulait nous amoindrir, afin que l’on soit demandeurs plutôt que contrariants. Puis il a ajouté : “On veut qu’Hatem parte. C’est une décision du club. (…) Ils espéraient qu’Hatem allait craquer sous la pression de tous ceux qui lui disent qu’un joueur qui ne joue pas est un joueur mort. (…) Quand on lui a rétorqué qu’Hatem n’irait jamais en Turquie, Henrique nous a dit : “J’ai bien noté votre position… je vais lui trouver un grand club.” Je l’ai revu un mois et demi après, il ne s’était rien passé.