En septembre, les Wild Beasts officialisaient leur séparation soudaine d’un commun accord, après quinze années ensemble. Cinq albums studio seront nés de leur collaboration, tous publiés sur le célèbre label indépendant Domino Recording.
Toutes les bonnes choses ont une fin, et la leur ne semble pas se faire dans la douleur. En effet, pour clore leur étincelante discographie, celle d’un groupe malgré tout apprécié à sa juste valeur et surtout salué par la critique, même s’il reste – à tort – méconnu du grand public, les quatre membres du groupe anglais avaient alors annoncé en guise d’adieu une tournée et un EP. Lesquels viennent nous rappeler pourquoi, si l’on peut déjà les regretter, on peut aussi deviner qu’on les retrouvera probablement sur de nouveaux projets, chacun de leur côté.
Concernant l’EP, le voici enfin. Il se compose de chansons issues des sessions d’enregistrement de Boy King, deux d’entre elles – « Last night all my dreams came true » et Maze » – figurant sur la version deluxe de l’album. S’ajoute ainsi à ces deux titres quasi-inédits, un troisième, tout nouveau donc : l’éponyme « Punk drunk and trembling ».
Si un EP, de surcroît celui-ci en dix petites minutes seulement, a d’emblée le défaut d’être court, s’y ajoute malheureusement la frustration forcément logique, et renforcée du fait qu’il s’agit à n’en pas douter du tout dernier disque du groupe, d’écouter la fin des Wild Beasts sur disque. Je n’imagine même pas les fans présents lors des derniers concerts d’adieu.
Dans le même temps, quel plaisir que cet « au revoir » se fasse et se déroule de si jolie manière. Tous les artistes ne peuvent conclure leur carrière aussi humblement. Une fois les regrets mis au second plan, quel joie que d’avoir connu un groupe aussi passionnant !
(in heepro.wordpress.com, le 31/10/2017)
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