Une des plus grosses difficultés que je constate en photo animalière ?
(à force de faire des formations et de conseiller des photographes)
Vouloir se dépatouiller tout seul sur les obstacles photos qu’on rencontre
(et surtout quand on coince vraiment sur un truc, comment faire pour aller chercher pile le bon conseil au bon moment et au bon endroit)
Trop souvent ?
On se met en mode hyper têtu et on se dit qu’on finira bien par y arriver tout seul.
(toujours la même chose commune à quasiment tous les photographes : se dire qu’on n’est pas plus bête que les autres et surtout vouloir se prouver à soi-même qu’on peut le faire)
Du coup, ça ne manque pas, 9 fois sur 10, on finit pas lâcher l’affaire.
Et c’est normal.
Il suffit de se dire que le problème photo auquel on est confronté a été vécu par 100 % des photographes avant nous.
Immanquablement.
Donc au lieu d’appeler à la rescousse, de poser clairement et précisément notre difficulté pour passer ce cap et avancer surement …
… on s’imagine pouvoir carrément réinventer la photo
(ou en tout cas faire comme si on était la première personne au monde à être confronté à ce blocage).
Bon.
Oui c’est vrai, parfois ça peut marcher.
Par contre, on peut y passer un bon bout de temps, et sans aucun garantie de réussite.
Un exemple ?
Le cas d’un ami qui n’arrivait pas à résoudre son problème de netteté avec son nouvel objectif macro.
Ancien photographe avant le numérique, il a décidé de s’y remettre récemment.
Directement par la macrophotographie.
Ce qui est une excellente idée car c’est la meilleure école pour apprendre les bases en photographie animalière.
Je reçois un mail de sa part du style
« j’en peux plus de cet objectif macro, j’ai tout essayé et toutes mes photos sont floues et quand il y en a une nette, je ne peux pas le reproduire »
Je l’ai senti très démotivé.
La raison ?
Il s’est obstiné à trouver par lui même la solution à son problème.
Et ça n’est pas qu’une matinée qu’il a perdue.
Un coup d’oeil à ses EXIFS et ça n’a pas été difficile de trouver la raison de ses photos floues. Il prenait toutes ses photos :
- à pleine ouverture (soit f/2.8 dans son cas)
- avec son 100 mm macro
- au plus près possible de son sujet (soit une vingtaine de cm)
Conséquence ?
Il avait une profondeur de champ ultra courte … de l’ordre de quelques millimètres
(en fait, cette taille de profondeur de champ ou zone de netteté se calcule facilement. Et puis ça n’est pas tellement la focale qu’il faut prendre en compte mais le rapport de grandissement … mais ça n’est pas l’objet de ce mail )
Rendez-vous compte … 2 ou 3 mm de taille de zone de netteté … c’est rien !!!
Et mon ami n’en n’avait pas conscience.
Du coup, quand il s’était mis en tête de photographier des fourmis (y a plus simple) il n’arrivait jamais à placer la tête de la fourmi dans ces 3 mm.
La solution ?
Agrandir la zone de netteté.
Comment ?
En fermant un peu le diaphragme et en s’éloignant un peu du sujet pour gagner quelques millimètres.
Je lui ai répondu exactement ça et c’était reparti comme en ’40.
Morale de l’histoire ?
Vous avez parfaitement le droit d’essayer de résoudre vos petites difficultés en photo tout seul.
Mais quand ça fini par devenir de la frustration qui se transforme en démotivation …
… alors il faut demander de l’aide.
Mais pas n’importe comment ni à n’importe qui.
Le moyen le plus efficace que je connaisse ?
(parce que je l’ai expérimenté des dizaines de fois)
Participer à un stage photo.
Mais là encore, pas n’importe quoi.
Le mieux ?
Un stage sur plusieurs jours avec des formateurs de top niveau et des participants aussi motivés que vous.
Là, c’est juste ce qui se fait de mieux.
Et vous pouvez aller concrètement voir pourquoi ici : https://formation.auxoisnature.com/stage-photo-nature