Cette addict du pinceau dessine depuis toujours, avec sous le bras un répertoire éclectique : les toiles baroques de Vermeer, le symbolisme de Gustave Moreau, les touches vibrantes du pré-impressionniste William Turner ou encore les espaces paradoxaux d'Escher sont pour elle des influences directes.
Mais c'est en 2006 qu'un coup de foudre va orienter son style.
L'artiste tombe sous le charme du trait particulier de Nikolai Diulgheroff , et du courant Futuriste en général.
Ce mouvement qui prône l'amour de la vitesse et de la machine, et croise la théorisation de la notion de bruit, fascinera totalement Marion Tortuga.
C'est ainsi que par ses grands dégradés de couleurs, l'artiste ne donne pas seulement du corps à ses toiles mais cherche à retranscrire une sensation, une émotion.
L'hypersensibilité qui la caractérise se ressent dans le traitement de ses tableaux, et leur donne une force, une mécanique et une musicalité originale et envoûtante.
Marion se jette corps et âme, à fonds perdus, dans des camaïeux lyriques et matures.
Elle ne peint pas, elle compose sur ses amours et ses malaises. La toile devient partition.
Issue de la Communication Visuelle, Marion Tortuga mêle aujourd'hui passion(s) et talent en participant à de nombreux projets dans des domaines artistiques divers.
Photographie, maquillages pour le théâtre ou le cinéma, ou encore graphisme et modélisme pour des cabinets d'architectes, elle collectionne les compétences.
Laurie Couratier
The Black Sheep
21 boulevard Louis Blanc, 34000 Montpellier