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Florent Bottero : Tu riras moins quand tu connaîtras les hommes

Par Stephanie Tranchant @plaisir_de_lire

Tu riras moins quand tu connaîtras les hommes de Florent Bottero      2/5 (15-10-2017)

Tu riras moins quand tu connaîtras les hommes (368 pages) est disponible depuis le 21 septembre 2017 aux Editions Denoël.

 

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L’histoire (éditeur) :

Tarn, automne 1856. Un corps de jeune fille flotte dans une rivière. Tout accuse son père, le redouté Joseph Roubaud, en cavale depuis la macabre découverte, et les villageois organisent une gigantesque battue pour le retrouver. Dans sa fuite, Roubaud fait la rencontre de la Forge, mystérieux colosse au calme olympien. Rejetant sur les gens du village la responsabilité de la mort de son enfant, Roubaud n’a dès lors qu’une obsession : se venger. Scellant un pacte avec son nouvel et puissant allié, il se lance dans une expédition sanguinaire. Bientôt, ce couple bancal et maudit, furieux et génial, va écrire sa légende, révéler les mensonges des uns et les turpitudes des autres. Car dans ce conte apocalyptique, cruel et hypnotique, chacun joue avec la vérité, les discours sont des armes, les mots tuent, les idées massacrent.

Mon avis :

Tarn, septembre 1856, le corps de la jeune Ophélie Roubaud est découvert sur les berges du fleuve. Les soupçons se portent très rapidement sur son père, habitant de Lavernes, disparu depuis une semaine. Ce père de famille pourtant aimant, qui élevait seul sa fille depuis la mort en couches de la mère, toujours introuvable devient figure de monstre sanguinaires par les villageois qui ont besoin d’un coupable.
Joseph Roubaud, de son coté, assisté par un colosse simplet qu’il nomme « Forge » décide d’entretenir la haine des hommes afin de déclarer une guerre contre certains acteurs de ce village, plus désireux que jamais à faire éclater la vérité…

Que dire de ce roman ? J’en ressors très mitigée. Autant la plume de  Florent Bottero n’a pas eu de mal à me tenir accrochée, autant le fond me laisse un peu perplexe. J’ai trouvé le début très engageant mais très vite le soufflé est retombé : on comprend assez vite certains ficelles, ça manque d’harmonie (il y a des vagues d’exagération j’ai trouvé, et d’autres aspects du romans ne sont que trop peu explorés), et le dénouement laisse ainsi une impression  d’avoir été trop vite expédié.

Tu riras moins quand tu comprendras les hommes n’a donc pas été une lecture à mon goût. Même si certains éléments se révèlent bien exploités (les séquelles de la guerre et la paternité, entre autres) offrant à l’histoire de bons fondements, je n’ai malheureusement pas trouvé beaucoup d’intérêt à l’ensemble.


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