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Le Jeu de la conscience - versets XXIV à XXVIII

Publié le 10 novembre 2017 par Anargala
Suite de la traduction du poème sanskrit attribué au maître du shivaïsme du Cachemire Kshéma Râdja, le Jeu de la conscience (Bodha-vilâsa).Le Jeu de la conscience - versets XXIV à XXVIII
La conscience, jeu de Lumière et de Pensée, désire librement jouer au jeu de la manifestation de tous les possibles. L'Être ineffable se réalise ainsicomme individu. Dans l'oubli de son Soi,de son essence de libre conscience transcendante,il est livré à la sauvagerie de ses propres énergies.Mais il reste essentiellement libre,et parfois il se reconnait comme Créateur.Il gagne ainsi "la force" (bala), la puissancede créer, propre à la conscience divine :
Et quand il a obtenu cette force,le feu de la consciencemanifeste l'univers comme débordant de conscience :délicieuse vague de nectar,félicité du Soiqui s'épanche au dehors. 24
Quand ce même (nectar de conscience)se cristallise, il se déploieà travers les phénomènes.Le Maître des maîtres, le maître absoluqui est notre Soi, joue ! 25
Celui qui sait celaest à la fois libre et capable de libéreren un instant la totalité des êtresprisonniers de la terreur du samsara. 26
Quiconque possède la force de la félicitévit dans le royaume de l'essence.Telle est la condition de celui qui jouitde la claire et parfaite manifestation éveillée. 27
Pour celui qui est établi en l'essence,cet état est atteint même entre deux samâdhis.Moyennant cet élan,ceci peut être compris par tout le monde ! 28C'est clair.Je vous rappelle que ce poème estune version du Cœur de la Reconnaissance (Pratyabhijnâ-hridaya), aussi appelé Soûtras de la Shakti,traduit et commenté aux éditions des Deux Océans sous le titre Au cœur des tantras,qui vient d'être réimprimé.

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