Vous aussi ça vous arrive de vous jeter sur un livre en pensant que vous allez l’adorer alors que c’est tout le contraire? Le rôle du blog étant également de vous éviter de mauvaises surprises (de mon point de vue), voici un article sur mes derniers flops lecture. N’hésitez pas à me dire si vous n’êtes pas d’accord avec moi et si vous avez apprécié ces livres!
Le livre : « Annihilation »
Crédit photo : Samsha Tavernier
J’ai lu « Annihilation » dans le cadre de la Masse Critique fantastique de Babelio. Je les remercie pour l’envoi de ce livre.
Dystopie environnementale et féministe avec pour héroïnes quatre femmes aventurières hors du commun, c’est ce que je m’imaginais en lisant la quatrième de couverture de ce livre. Je dois avouer avoir également été séduite par la mention des prix littéraires Nebula et Shirley Jackson remportés par ce roman. Et pourtant quelle déception!
L’auteur : Jeff VanderMeer est un auteur américain de science-fiction et de fantasy. Ses œuvres s’inscrivent plus précisément dans le mouvement littéraire baptisé New Weird. Pour le suivre c’est ici!
Le résumé : « La Zone X, mystérieuse, mortelle. Et en expansion. Onze expéditions soldées par des suicides, meurtres, cancers foudroyants et troubles mentaux. Douzième expédition. Quatre femmes. Quatre scientifiques seules dans une nature sauvage. Leur but : ne pas se laisser contaminer, survivre et cartographier la Zone X. »
Mon avis : Je pense que ce livre soit on l’adore, soit on le déteste tant l’atmosphère y est onirique et la prose étrange.
On suit principalement les aventures (plus intérieures qu’autre chose) d’une femme biologiste au coeur d’une zone mystérieuse (appelée zone X) où une nature sauvage, inexplorée et assez effrayante a repris ses droits sur l’homme et au coeur de laquelle il se passe des phénomènes inexpliqués… Et voilà c’est à peu près tout ce que l’on apprend.
Il n’y a pas d’éléments de contextualisation : pas de noms, pas de dates, pas d’explication sur le pourquoi du comment de cette zone. Tout est anonymisé, suggéré. Il est donc extrêmement difficile de se projeter dans l’histoire, de s’attacher aux quelques personnages et de frissonner avec eux.
Le but est probablement de focaliser le lecteur sur cette nature impressionnante et ce qu’elle révèle de la psychologie des personnages, mais cela ne m’a pas suffit.
En bref : J’ai trouvé ça long (alors que le format est tout à fait raisonnable) et je n’ai pas réussi à saisir le message véhiculé par l’auteur. Pourtant, je comprends que l’on puisse aimer cet ouvrage pour sa plume, l’atmosphère indéfinissable et la trame philosophique.
Si vous l’avez lu, je serai très curieuse d’avoir votre avis. Vous avez adoré ou détesté?
Je vous recommande de lire cette interview de l’auteur assez révélatrice sur l’ambiance du roman.
Le livre : « Le cercle secret »
Crédit photo : Samsha Tavernier
Une couverture attrayante, un résumé aguicheur à la « Scandal » et un livre vendu comme un « Bestseller », bref tout pour plaire et pourtant…
L’auteure : Suzanne Forster est une auteure américaine. Alors qu’elle se destinait à devenir psychiatre, elle s’est lancée dans l’écriture pour occuper sa convalescence à la suite d’un grave accident de voiture. Depuis, elle est devenue l’auteur acclamé de nombreux romans, dont la plupart lui ont valu d’être classée sur les listes de meilleures ventes du « New York Times » et de « USA Today« . Pour la suivre c’est ici.
Le résumé : « En 1982, dans une école privée de Californie, quatre adolescentes martyrisées et contraintes par leur directrice de se soumettre aux caprices sexuels d’hommes influents ont formé un club secret, en jurant de toujours se soutenir. Jusqu’à ce que l’une d’elles se suicide et que la directrice soit retrouvée assassinée… Vingt ans plus tard, les trois lycéennes ont surmonté le drame et sont parvenues au sommet de l’échelle sociale : Mattie est devenue juge fédérale, Breeze, femme d’affaires et Jane, première dame des Etats-Unis. Jamais elles n’ont dévoilé ce qui s’était réellement passé ce jour-là. Mais lorsqu’un journaliste trop curieux entreprend de faire la lumière sur cette affaire, toute leur vie menace de s’écrouler. Pressées par l’urgence, elles reforment alors le cercle d’autrefois. Pour étouffer la vérité. Pour empêcher que ne se ravivent les blessures secrètes du passé. Et surtout pour prévenir un scandale retentissant, dont les conséquences se feraient sentir au plus haut niveau de l’état… »
Mon avis : La trame de l’histoire était séduisante : un meurtre irrésolu après vingt ans, une ambiance mystérieuse d’orphelinat pour filles, une sombre histoire de prostitution, un complot au sommet et finalement un auteur de polars en quête de vengeance. Autant d’éléments qui me plaisaient bien mais qui n’ont pas su être exploités par l’auteure.
Le style de Suzanne Forster fait très « midinette » et regorge de clichés à peine voilés. L’auteure en fait des tonnes et nous raconte en cinq chapitres ce qu’elle aurait pu nous dire en un seul, si bien que j’ai fini par lire en diagonale et à passer certains chapitres.
Selon moi, aucun suspense (même les retournements de situation m’ont laissé de marbre) et aucune des pistes n’a été vraiment exploitée.
Finalement, j’espérais une chute qui aurait rattrapé un peu le tout et ce fut tout le contraire!
En bref : Grosse déconvenue avec ce livre. J’ai réussi à le finir mais je ne le recommande pas.
Le livre : « Et j’ai dansé pieds nus dans ma tête »
Crédit photo : Samsha Tavernier
Je remercie la blogueuse Madame Marion grâce à qui j’ai découvert ce roman (via un concours organisé sur son blog).
J’avais beaucoup entendu parler de ce roman semi-fiction, semi-développement personnel (un peu à la façon des livres de Laurent Gounelle) et j’avais bien envie de le lire, d’autant plus qu’Olivia Zeitline est une ancienne élève avocat du barreau de Paris (c’était suffisant pour éveiller ma curiosité).
L’auteure : Olivia Zeitline est une auteure française. Ancienne élève-avocat, elle a décidé de changer de voie. Elle s’est, tout d’abord, lancée dans des projets d’expositions et de contenus culturels en free-lance pour des marques et des particuliers. Elle a, par la suite, créé le magazine en ligne Réécrire, lauréat au Golden Blog Awards. Grâce à cette expérience, elle a été choisie pour participer au livre de l’astro-physicien Trinh Xuan Thuan « Face à l’univers » (éditions Autrement, 2015). Passionnée par les nouvelles approches d’exploration de la conscience, elle s’est lancée dans l’écriture de son premier roman « Et j’ai dansé pieds nus dans ma tête » en plus d’accompagner des personnes à la recherche de leur propre voie. Pour la suivre c’est ici.
Le résumé : « Un soir, une phrase étrange au ton mélodique, comme un air de musique, résonne dans la tête de Charlotte. Peur ou prémonition ? Après un burn-out, Charlotte, une jeune trentenaire, quitte son job dans le marketing et tire un trait sur son ancienne vie. Elle retourne à ce qui la fait vibrer depuis toujours, la danse. Mais rien ne se passe comme elle le voudrait : les factures s’accumulent, sa relation amoureuse s’étiole, son rêve s’éloigne. Stella, une amie musicienne, lui conseille alors d’écouter sa voix intérieure et lui ouvre le chemin de l’intuition. De rencontre en rencontre, pas à pas, Charlotte apprendra à apprivoiser cette voix mystérieuse, à se fier aux signes du hasard et à suivre les mouvements de son corps. »
Mon avis : Les thèmes abordés (FengShui, connexion avec la nature, optimisme et désir de changer de vie) sont intéressants. On apprend de nouvelles choses sur cette façon d’appréhender la vie en accord avec soi-même et avec son environnement. Cependant, j’ai trouvé tout cela « too much » presque caricatural, si bien que je ne me suis pas attachée aux personnages et qu’à la moitié du livre j’ai décroché de la trame de l’histoire .
Olivia Zeitline sait jouer des mots et maîtrise son sujet. Néanmoins, j’aurais préféré lire un essai entièrement dédié au développement personnel ou un livre plus autobiographique relatant le propre changement de vie de l’auteure (assez radical qui plus est).
Mon avis reste donc mitigé, cependant je pense que ce livre pourra plaire aux aficionados du bien-être.
En bref : Une lecture atypique mais sans plus.
Le livre : « Jeune et innocent »
Crédit photo : Samsha Tavernier
Je suis tombée sur ce livre dans une brocante. La couverture et le résumé m’ont plu mais ce qui m’a réellement intriguée c’est de lire que ce livre avait été adapté au cinéma par Hitchcock lui même, le maître du suspense et du mystère! Je me suis alors automatiquement dit que ce roman devait avoir une ambiance bien particulière.
L’auteure : Josephine Tey est l’un des pseudonymes d’Elizabeth Mackintosh une romancière écossaise qui fut préalablement enseignante. Dans cinq de ses romans, le héros est l’inspecteur de Scotland Yard Alan Grant. Elle écrivit également des pièces de théâtre sous le nom de Gordon Daviot.
Le résumé : « Au milieu des vagues, un tissu vert, des orteils laques de rouge… Voilà ce qu’on gagne à se baigner à jeun dans l’eau froide, se dit le sergent Potticary en tirant le corps sur la grève. Une syncope. Un accident stupide. Quelle pitié! Une aussi jolie jeune femme… Mais comment est-elle venue là? Il n’y a pas de maison dans les environs. Pas de voiture. Pas de vêtements… Tiens! Voici que quelqu’un arrive, justement. Un jeune homme. S’il connaît la morte? Pardi, il habie chez elle! Son nom? Ah ça, il l’ignore…
Est-ce Dieu possible? Il habite chez elle et il ignore son nom… Répétez-nous ça, jeune homme… »
Mon avis : L’intrigue se déroule sur les côtes anglaises et commence dès les premières pages avec la découverte du cadavre d’une belle blonde, vedette hollywoodienne. Aussitôt, paparazzis, journalistes et fans hystériques se bousculent, suivis de près par une série de suspects potentiels motivés par la jalousie, l’appât du gain, la soif de gloire et de reconnaissance.
Parmi ce tohubohu, se détache l’inspecteur Grant (inspecteur un peu cliché) et Elisa (jeune fille loufoque ayant soif d’aventures) qui, grâce à son courage et sa voiture branlante, va aider Grant dans son enquête. J’ai trouvé dommage que le personnage d’Elisa ne soit pas plus présent, car j’ai trouvé que c’était le plus intéressant et il aurait mérité une place à part.
L’univers est plein de théâtralité. Ceci dit, j’ai trouvé le rythme de lecture assez étrange, un peu plat. Il m’a donné la sensation de lire un fait divers et j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire.
Il y a, certes, de l’action, mais la chute est tout de même assez attendue…
En bref : Encore une fois un avis assez mitigé. Vous pouvez toujours voir le film pour vous faire un avis!
Alors, vous avez lu un de ces livres? Qu’en avez-vous pensez? Top ou flop?