Cela reste ma forme d'expression favorite

Jessie

Qu'est-ce qui nous rassemble, qu'est-ce qui nous unit, de quoi avons-nous peur, que portons-nous dans le coeur? Je commence ce billet par ces quelques questions transcendantales, car il m'importe de vous convaincre de ma bonne foi.
Il était une fois un être humain. Au milieu de plusieurs êtres humains. Il vivait dans une sorte de constante hésitation. Pour ne pas dire indécision. Il était sommé depuis tout petit de réussir sa vie, mais cette injonction, qui se faisait de plus en plus autoritaire au fur et à mesure qu'il grandissait, avait le don de l'horripiler.
(Pour la plupart des gens, réussir sa vie revient à avoir un bon travail, des revenus confortables et une bonne réputation. Trouver sa place dans la société. ndlr)
Alors, il pensa qu'il valait mieux partir. Tout plaquer d'un coup et partir sur les chemins, de France et de Navarre.
Mandrin. La complainte de Mandrin me revient à l'esprit. Pure parenthèse saugrenue.
Parenthèse ou rupture narrative ? En fait, je n'ai plus envie de continuer la dissertation sus-entamée.
J'ai envie de courir et de bondir, de sauter et de dévaler la colline. De me retrouver dans un univers paradisiaque, le glouglou de la rivière, le gazouillis des oiseaux (et des oiselles), un groupe d'amis et d'amies, on plonge dans l'eau, tout le monde nage et crie, une jeunesse sans complexe, sans peur et sans reproche. Amoureuse des films de Truffaut et des romans de Vernon Sullivan.
Un rêve, une vision, un sentiment. J'aime la nuit, quand au plus profond de mon sommeil, je voyage dans un monde parallèle, si beau et si pur qu'il ne peut qu'être réel.