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Fibromyalgie – Un programme global pour améliorer votre santé et renouer avec le bien-être (1)

Publié le 16 novembre 2017 par Jedeviensmaman

J’ai reçu dernièrement le livre du Dr. Jean-Paul Curtay, Véronique Blanc-Mathieu et Thierry Thomas commandé sur Amazon, lequel parle de la fibromyalgie.

Fibromyalgie – Un programme global pour améliorer votre santé et renouer avec le bien-être (1)

Le Dr. Jean-Paul Curtay est un nutrithérapeute qui parle de la pathologie en connaissance de cause dans la mesure où il affirme que son père souffrait de la fibromyalgie.

Véronique Blanc-Mathieu est une sophrologue qui intervient aux Thermes d’Allevard, dirigés par Thierry Thomas.

Le trio a mis au point un programme multidisciplinaire destiné à des curistes fibromyalgiques dont le livre dresse un bilan organisé en 3 parties :

  • Une explication du mécanisme du stress et de son impact, facteur aggravant des symptômes de la maladie
  • Un point sur l’alimentation anti-inflammatoire
  • Une mise en valeur de divers outils permettant d’harmoniser le rapport corps / esprit

L’objectif est d’aider les fibromyalgiques à mieux gérer leurs douleurs et leur fatigue en travaillant sur la gestion de leur stress. Il est prouvé que les personnes qui souffrent de cette pathologie sont plus vulnérables que les autres vis-à-vis du stress.

Je me permets de partager mon compte rendu de lecture de la 1ère partie, pour commencer.

Le Dr. Curtay explique que la fibromyalgie – ainsi que le syndrome de fatigue chronique – se définit comme une usure physique et mentale qui fait suite à une mauvaise gestion du stress. Celui-ci est un facteur déclenchant mais aussi aggravant de la maladie.

Connaître une situation stressante oblige n’importe quel individu à s’adapter (fuir ou attaquer) en mobilisant attention et énergie : les muscles se contractent, les bronches se dilatent, le coeur s’accélère. Le stress suppose donc une perte d’énergie. Le centre d’alarme, centre du cerveau reptilien, lance l’alerte aux glandes surrénales qui sécrètent un message libéré dans le sang pour propager l’ordre de mobilisation.  La noradrénaline donne l’ordre de se contracter aux muscles : le calcium entre dans les cellules musculaires et chasse le magnésium, lequel est évacué dans le sang puis dans les urines. Si ces pertes de magnésium ne sont pas compensées, une fatigabilité et une résistance à l’effort émergent.

Ce phénomène s’auto-amplifie car si l’on manque d’énergie, plus on est vulnérable au stress et plus on épuise de magnésium. C’est un cercle vicieux.

En prime, le magnésium permet de contrôler la quantité de calcium dans les cellules. Plus on est stressé, plus les réserves en magnésium diminuent et moins celui-ci permet de contrôler l’entrée du calcium qui le chasse. Un autre cercle vicieux.

-> Les muscles se tendent : on peut percevoir des troubles musculo-squelettiques par exemple.

-> Les douleurs musculaires peuvent faire place à des « noeuds » chroniques, voire des tendinites.

-> Les tensions peuvent provoquer des contraintes articulaires.

Dans la mesure où l’ensemble des os, des tendons, des chaînes musculaires sont liés, les contraintes d’un endroit peuvent avoir une répercussion (ou plusieurs) sur d’autres parties du corps. Cela peut favoriser la chronicité des douleurs.

En somme, on peut voir en la fibromyalgie une forme chronique de tétanie tans les muscles et les tendons ont été épuisés, enflammés et endoloris.

A savoir que chez les personnes qui vivent le stress de façon chronique, durable et intense – comme les fibromyalgiques – l’inflammation des muscles réduit leur force et leur volume. La perte musculaire est aggravée par la diminution des activités sportives et, par voie de conséquence, les fibromyalgiques doivent redouter l’ostéoporose d’où la nécessité de s’en prémunir via une prise en charge efficace.

Les troubles ne s’arrêtent malheureusement pas aux muscles, tendons et articulations puisque le stress a des répercussions sur le système digestif (difficultés à avaler, aérophagie, ballonnements, gastrites …) ou encore sur le système vasculaire (palpitations, arythmies, hypertension …).

En outre, le stress provoque, parfois, un resserrement des artères et vaisseaux sanguins qui peuvent faire générer le syndrome de Raynaud, les acouphènes, les vertiges, les douleurs thoraciques, les migraines …

S’ajoutent aussi des répercussions sur la peau (sueurs, séborrhée, névrodermites …), sur le système immunitaire (rhinite) ou les processus inflammatoires.

Chez les femmes, les oestrogènes font baisser le magnésium. Aussi, lors du syndrome prémenstruel, l’augmentation du taux d’oestrogènes s’accompagnent d’une plus grande vulnérabilité au stress : augmentation de la rétention d’eau (les tissus gonflent), douleurs de menstruation, perturbations du cycle menstruel, infertilité, kystes ovariens …

Au niveau psychique, on sait que le stress épuise les neurones de leur norédrénaline ; ils sont vidés. De fait, les fibromyalgiques connaissent un phénomène de déconnection à la réalité de l’instant présent et ont tendance à connaître des troubles cognitifs.

Le Dr. Curtay finit par mettre en garde les personnes qui auraient tendance à psychologiser le stress. Une personne stressée n’est pas névrosée. En effet, la sensibilité au stress n’est pas une maladie psychologique ou psychiatrique. Les personnes stressées ont un marqueur génétique spécifique, HLAB35, qui se définit par une moins bonne rétention du magnésium dans les cellules. Aussi, elles sont plus réactives au stress.



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