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Vinyl's Favorite : semaine du 30 juin au dimanche 6 juillet

Publié le 01 juillet 2008 par Nicolas Lordier

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Le vinyle est probablement le support immortel. Objet de collection, de fascination mais aussi expérience sonore à l'heure ou le mp3 à volonté domine le monde, le fameux 33 tours est à l'honneur aujourd'hui pour trois albums entre l'Islande de Sigur Ros, l'assassinat de Jesse James par Nick Cave et la Notte d'Etienne Daho.

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Sigur Rós - Hvarf/Heim (2007)

En parallèle à la sortie du somptueux DVD "Heima" (ndlr. "à la maison" en français) qui voyait le groupe propager son post rock atmosphérique à l'intérieur des contrées islandaise, il y a ce parfait complément discographique qui vient, en plus de nous remettre en tête les sublimes images du documentaire, se poser comme une sorte de compilation regroupant des extraits de concerts acoustiques et des morceaux rares ("Í Gær", "Salka" et "Hljómalind", premier single issu du disque). Ce n'est pas l'album de Sigur Rós à avoir absolument (se diriger en priorité vers "Takk" et "()") mais pour ceux qui ont vu le DVD (nous aurons l'occasion d'en reparler prochainement), c'est un excellent effet secondaire...

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Nick Cave & Warren Ellis - The Assassination of Jesse James [SOUNDTRACK] (2008)

Nick Cave est un boulimique de travail. Non content de son activité régulière au sein des Bad Seeds, il fonde en 2006 un groupe de rock nommé Grinderman, toujours en compagnie des Bad Seeds, tout en préparant ses nouvelles compositions de l'excellent "Dig, Lazarus, Dig!!!" sorti cette année. Déja pas mal en deux années. Mais cela serait mal connaître l'australien et sa passion pour le 7ème art (ndlr. il a déjà participé à quelques longs métrages en tant qu'acteur) puisqu'entre temps, il se retrouve aux commandes de la bande originale de "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford", excellente western de Andrew Dominik. Bref, c'est avec son complice des Bad Seeds, Warren Ellis, que Nick Cave compose la douzaine de titres de cette somptueuse bande originale. On retrouve la gravité et l'onirisme du Nick Cave de "No More Shall We Part" (album sorti en 2001) et les cordes de Ellis, parfait complément au piano de l'australien. Images, musique : l'œuvre est complète.

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Etienne Daho -  La Notte, La Notte (1984)

Avec "La Notte, La Notte", le meilleur représentant de la pop hexagonale  rencontre un succès fulgurant. "Week End A Rome" reste encore, en 2008, l'un des plus grands hit pop / new wave d'une génération et d'un pays, n'ayons pas peur des mots. Nous sommes en 1984, les synthés et les boîtes à rythme sont à leur apogée et on ne jure que par Depeche Mode, Cure et consorts. En France, beaucoup de ringardise, de variété immonde... On ne citera pas de noms car il faudrait un dico ou embaucher 10 personnes à plein temps pour un éventuel recensement... Heureusement, Daho, débarque de Rennes avec sa classe, ses chansons et son envie de créer une sorte de passerelle entre la pop anglaise et la chanson française. Produit par Franck Dorcel, l'album, outre le tube romain et la basse immortelle du "Grande Sommeil", recèle de moments magiques dont cette chanson "Promesses" qu'il continue de jouer dans ses récentes tournées, au plus grand bonheur de ses fans. Etieeennnne !!!!


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