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Festival MOFO 2018 : c’est quoi ce bail ?

Publié le 24 novembre 2017 par Le Limonadier @LeLimonadier
Festival MOFO 2018 : c’est quoi ce bail ? Incontournable festival de la scène musicale indépendante, le festival MOFO revient du 18 au 20 janvier 2018 pour une quatorzième édition un peu spéciale entre rock, pop, musiques électroniques, lutte et fête. On vous explique pourquoi on ira.

Depuis son lancement (par le groupe Herman Dune !), le festival se déroule à Mains d'Oeuvres. Fameux lieu de vie culturelle situé à Saint-Ouen (proche banlieue de Paris), non loin des fameuses puces, celui-ci se retrouve dans une situation pas très fameuse car menacé de fermeture par la mairie, qui ne souhaite pas renouveler son bail. On pourrait même qualifier la situation de merdique, surtout si l'on suit avec attention les événements qui y sont organisés, et si l'on aime ambiance et les possibilités dégagés par ces 4000 m2 de liberté, usés à bon escient par ses 250 résidents et le public. Mais encore plus quand on apprend que l'association a depuis 1998 investi quelques millions d'euros dans une réhabilitation de ses espaces, plus que nécessaire.

Alors avant d'aller plus loin, vous pouvez commencer à les aider dans cette lutte à votre niveau, en donnant un coup de clic sur cette pétition, puis en luttant contre vous même et votre envie de zapper la suite de cet article, car bientôt arrivé à votre seuil de concentration limite sans avoir aucune image qui bouge devant vous.

Mais vu que l'on souhaite vous garder encore un peu avec nous, voici le chouette teaser de l'édition 2017 du MOFO, qui donne envie d'avoir envie, on trouve :

En tout cas les emmerdes et les politiques publiques reloues, ben c'est la vie (ouaip), il suffit juste de ne pas se laisser abattre... et c'est exactement ce que fait actuelle (, et cette 14 ème édition de son festival phare, le Mains d'Oeuvres, avec le lancement d'une école de musique la MoMo) MOFO. Le bail prenant fin le 31 décembre 2017, le festival commence donc l'année 2018 et le début de la lutte avec une arme de choix : de bonnes soirées défricheuses et palpitantes.

La programmation très atypique de ces trois soirées propose en effet des artistes venant d'un peu partout, que vous ne verrez certainement que très rarement ailleurs, et d'autant plus tous ensemble dans un même lieu. Une prog qui fait bien sur sens pour les acteurs de ces scènes là, mais qui a également tout pour exciter notre curiosité, et nos envies de trips qualitatifs.

Il nous tarde plus particulièrement :

De découvrir un live exceptionnel dans tous les sens du termes : celui de MAMMANE SANI - rien de moins que le pionnier de la musique électronique nigérienne - accompagné par deux membres du groupe The Blondi's Salvation.

De chauffer autant du cerveau que des mollets devant le kraut rock puissant et surtout vraiment trop géniaaaaal des allemands de CAMERA.

De continuer de chauffer, encore et encore, du cerveau et du corps, avec les envolées psychés-bourrines des Lyonnais NOYADES.

De profiter pleinement (donc en live) de l'authenticité des compos lo-fi et surtout mélodiquement réussies des suisses AUTISTI.

De se trémousser (de façon certainement un peu malaisante) tout en suivant les doigts de RIZAN SAID, collaborateur d' Omar Souleyman, qui virevoltent sur ses claviers synthétiques en revisitant les musiques traditionnelles kurdes et syriennes.

D'autres collaborations " exceptionnelles " nous excitent également bien le bulbito, comme les expérimentations planantes du projet folk de l'espace qui réuni Emmanuelle Parrenin (70's Folk), Eat Gas (DR(DR)ONE) et Etienne Jaumet (Zombie Zombie). Ou le live commun de Tropical Horses avec Teknokom, pour une douche de violence synthétiquement très froide que l'on subira avec plaisir.

Et bien d'autres artistes qu'il nous tarde de découvrir. Cheers !

Et la Bibilletterie bien sur.

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