« Les objets nous racontent des histoires. Pour les entendre, il faut juste savoir… les regarder ! »
Bernard Friot a rencontré Enzo qui existe dans sa tête. En quelques lignes, il a découvert comment il est fait, il a imaginé sa mère, son père, sa soeur et même que son grand-père vient de mourir et qu’on lui a donné le réveil du grand-père. Voici donc les premiers ingrédients de ce livre, construit bizarrement : il commence avant le sommaire et ne finit pas puisqu’il s’ouvre sur les pages blanches seulement marquées de lignes sur lesquelles le lecteur, la lectrice sont invité.e.s à écrire. Un plan du quartier en face de la page du sommaire, un calendrier en haut de chaque début de prise de parole d’un objet, et c’est la vie d’Enzo qui se déroule dans son dialogue avec les choses qui accompagnent ou rencontrent son quotidien. À la fin, l’auteur invite son lecteur, sa lectrice à lui envoyer ce que racontent leurs objets préférés. Il dit que ce n’est pas difficile, ça commence par : « Un jour, mon/ma… m’a dit… »
Bernard Friot poursuit ici ce qu'il a commencé avec ses Histoires pressées et avec son Carnet du (presque) poète : inviter celles et ceux qui le lisent à écrire à leur tour